Le chapitre 10 est ici ⤵️
Le chapitre 1, si vous arrivez, est ici ⤵️
Le roi et le tiers sont encore bons amis à ce jour.
Le tiers les accepte, mais trouve que leur nombre est injustifié : 1/2
Les députés de St Domingue sont admis, mais ils ne peuvent participer aux votes.
Bertrand de Molleville, intendant de Bretagne, rédige un document pour conseiller fortement au roi de dissoudre les EG sans plus tarder.
Un fossé commence à se creuser entre députés modérés (minoritaires) et députés radicaux (majoritaires)...
Dès lors, ou surtout depuis l’échec de la 5e conférence de conciliation (aucune autre n’étant prévue), le tiers entame une fuite en avant, sous l’épée de Damoclès qu’est cette menace de dissolution.
Les discours à la chambre du tiers avancent sans complexe que l’ordre doit se proclamer assemblée, et que celle-ci est souveraine.
« Ce jour me présenta l’image de deux armées » (Dusquenoy), 400 radicalisés avec les Bretons, face à 100 modérés qui crient encore plus fort.
La délibération est finalement remise au 17.
Un député du tiers annonce la couleur des discussions, en taclant avec lyrisme clercs et nobles : « Les pontifes élèvent les autels de la religion contre les autels de la patrie ». 1/2
Ils ne devaient pas être une représentation proportionnelle de la population française...
On rêve, pour la plupart de ces députés, non pas de république, mais de monarchie parlementaire.
Malouet, modéré inquiété par son propre ordre, dit à Necker que le roi ferait bien de suspendre les EG pendant plusieurs semaines...
Le 18, à la sortie de la messe, des gens venus voir la famille royale clament « vive le roi et l’Assemblée nationale ! » ; Louis XVI préfère en rire.
S’EN
VA
À
MARLY
🙃
...préférant ne pas prendre au sérieux les déclarations de l’Assemblée.