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À dérouler.

Encore une énième mise en garde contre le mal qui gangrène notre société, et qui pourrait nous mener au pire :

L'économie repose sur un poison. Un poison qui ne l'a tue pas, mais qui l'aliéne petit à petit, jusqu'à la détruire.

Ce poison est l'intérêt bancaire.
L'intérêt bancaire est ce qui donne un prix à l'argent, au capital. Quand vous empruntez au banquier, vous gagez votre avenir auprès de lui.
Dans un contrat de crédit, vous faites la promesse de rembourser la somme empruntée, et même un surplus, une partie de votre vie que vous consentez à sacrifier au banquier.
Et plus votre situation financière semblera précaire aux yeux du banquier, plus votre sacrifice sera important.
La finance repose sur cette marchandisation de l'argent inéquitable, où le fort est favorisé sur le faible. La finance est la marchandisation de votre futur. La finance est la marchandisation de notre futur commun. La finance a pris en otage le temps.
Toute logique inéquitable acceptée par le commun, est vouée à nous mener au pire. Tôt ou tard le capitalisme financier explosera, et emportera avec lui une partie de l'humanité. C'est une constante de l'histoire : le capitalisme porte en lui le chaos, celui nourri par l'iniquité.
Attention à ne pas confondre les intérêts que les Français payent chaque année, soit plus de 220 milliards d'euros par an, et les taux d'intérêts historiquement bas auxquels l'État emprunte.
Nous payons 10% de la richesse créée chaque année en intérêts bancaires. A titre de comparaison, l'hôpital public ou l'éducation nationale c'est 2% de cette même richesse !
Les taux d'intérêts sont une morsure faite à la collectivité.
Depuis la crise de 2008, une autre injustice est venue se greffer à cette maudite logique des intérêts bancaires : la création monétaire par la banque centrale européenne au service de la finance et contre les intérêts des peuples.
Cette politique monétaire pour les riches est l'ultime manœuvre organisée par le système bancaire.
Plus de 5000 milliards d'euros créés et injectés dans les hautes sphères de la finance, avec la promesse que cet argent ruissellera dans l'économie réelle.
Cette argent public créé à partir de rien sert en fait à propulser les marchés financiers et les prix de l'immobilier sur des plus historiques, au bonheur des possédants, devenus de plus en plus riches, et de plus en plus puissants.
Pendant ce temps, les salariés, les entrepreneurs, les retraités, les demandeurs d'emploi, la jeunesse payent les pots cassés de la crise de 2008. Un comble quand on sait que cette crise a été provoquée par la cupidité de la finance !
Mais cette ultime manigance de la BCE risque de sonner la fin apocalyptique du capitalisme financier. Il existe plusieurs catalyseurs possibles : un éclatement de la bulle des marchés actions, sûrement couplé à un éclatement de la bulle immobilière.
Une telle crise inédite serait un remix entre la crise de 1929 et celle de 2008. Ce krach financier et immobilier conduirait à une paralysie de l'économie qui repose sur ces deux piliers que sont les marchés actions et immobiliers.
Un autre catalyseur possible est l'explosion des frustrations sociales (de type gilets jaunes). L'exacerbation des inégalités de richesse peuvent conduire à une révolution qui se retourne contre les instigateurs de ce système usuraire.
Un système financier générateur de frustrations sociales, peut conduire à un ras-le-bol général, et un mouvement insurrectionnel. Sauf si les médias des milliardaires recyclent ces frustrations sociales en frustrations identitaires.
La construction d'un ennemi commun, le "musulman", permettrait de réorienter la colère du peuple sur un bouc-émissaire tout trouvé, et épargner ainsi la caste instigatrice de ce système inéquitable.
Le dernier catalyseur de la fin du capitalisme est le pire. Il est celui de l'explosion de la bulle écologique, provoquée par une surconsommation nécessaire à la croissance, elle même nécessaire dans une économie fondée sur le crédit et les intérêts bancaires.
Pour éviter ces hypothèses apocalyptiques, il existe une issue de secours simple : repenser notre économie, et interdire l'usure, c'est à dire la marchandisation de l'argent et du temps. Il faut une économie au rythme de l'humain et non une économie au rythme de la finance !
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