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Mika 🏳️‍🌈 @ourtangledbones
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Lectures 2018 : un thread pour les gens qui, comme l’année dernière, cherchent un truc à lire mais ne savent pas quoi.
Le temps d'une année dans une ville triste à crever, deux soeurs, Jo et Céline, tentent de naviguer entre une famille cassée et un avenir incertain. L'été change les peaux et les corps, l'envie de fuir dévore.

Un roman hanté, à l'espoir fugace.

(Sortie le 1er février 2018.)
Dans ce cirque, y’a pas de clowns qui font peur. Y’a juste les jeux de masques. Un roman singulier au Rouergue Noir, se rajoutant à une collection déjà dinguissime.
De ces romans qui te réduisent au silence. De ces romans qui laissent un vide immense en toi une fois la dernière page achevée. De ces romans qui n’hésitent pas à tout te faire ressentir beaucoup trop fort. De ces romans/armes de destruction massive.
Il faut un sacré talent pour arriver à rester percutant, vif et touchant avec vingt-quatre romans à son actif. C’est le cas de Jean-Philippe Blondel, brouillant une fois encore la limite entre réalité et fiction dans cette histoire de fascination et de mélancolie.
L’année dernière, Anne-Fleur Multon nous avait déjà donné un bel exemple de fraîcheur, de représentation et d’espoir dans le tome un. Dans ce second tome, l’auteure ne déçoit pas, s’affirme, tacle des problématiques si rares en littérature jeunesse. Et ça fait du BIEN.
On a un personnage gros, plusieurs personnages racisés, une jeune femme musulmane voilée, de la représentation LGBT+ et un focus sur le diabète. On parle grossophobie, racisme, islamophobie, familles récomposées. Et ça arrive à ne pas être de l’inspirational porn. C’est brillant.
Ce que ça fait d’avoir quatorze ans presque quinze, de tomber amoureux d’un garçon, de perdre ton meilleur ami parce que vous grandissez pas pareil, sûrement, d’être avalé par le silence, parfois,bd’avoir l’espoir que les choses changeront, un peu. Court, bienveillant et solaire.
Imagine, une ambiance à la Sofia Coppola, t’as sûrement du AIR en fond sonore, tu peux entrelacer tes doigts avec cette attente, cette folie qui petit à petit fait son nid. C’est de la bombe, au bord de la piscine.
Une catastrophe naturelle, une famille de onze personnes, un radeau. Seules huit personnes peuvent y monter. Qui sera sacrifié? C’est exceptionnel mes petits chats. Lisez le.
Un portrait de femme en morceaux éparses, comme un miroir explosé. Lisa Balavoine écrit comme on se confie, sans fards, sans fausse pudeur. C’est un roman brut, inaltéré, traversé d’une profonde honnêteté. J’en ressors touché de très près.
A tous celles et ceux qui baisent, qui baisent pas, qui portent à droite ou à gauche, qui pratiquent l'amour dans les bois ou dans les pieux, à tous les corps, toutes les sexualités, que tu sois valide ou non, la vraie vie, c'est ça. Cy. je t'aime.
Pris en librairie parce que j’aime la plume de Manon Fargetton. En ajoutant une mention aux vagues, à la dynamique frère-sœur, comme un retour au « Je vais bien, ne t’en fais pas » d’Olivier Adam. Un superbe roman sur les secrets, la fuite, et les vagues du quotidien.
C’est rare de trouver un livre qui comprend la maladie mentale, qui sait te parler, qui agit à la fois comme une étreinte et un coup de pouce. Qui prétend pas être un médicament, juste un guide. « Rester en vie » ou le combat du quotidien. P’tit bijou, les ami-e-s.
« Notre Dame de Paris » version roman noir, gueule cassée et mémé psychopathe. Faut tellement que tu lises ça.
Poète inconnu en France, étoile montante à l’étranger, Andrew McMillan parle du corps des hommes, de la folie du désir, de la solitude des vestiaires. La plume est brutale, extrêmement sensuelle. Et la traduction est signée Philippe Besson.
Poésie en prose qui tient dans ta poche. Parfois deux phrases suffisent à en dire un million. C’est toute la beauté de cette inauguration de l’ennui, une attention aux détails, coup de projecteur sur le quotidien, sur tout ce qui est souvent caché. Malin et beau. C’est Siaudeau.
TW : Viol.
Le silence d’un enfant de sept ans, une partie de lui qui meurt. L’autre partie qui grandit, avec ses marques d’adulte, son passé qui revient, le monstre dans son ventre.

Un immense coup de boule émotionnel. Le 5 avril en librairie.
Ça commence par une mort, finit par une mort, pourtant c'est aussi lumineux qu'une allée de réverbères dans la nuit noire. Un road-trip de folie, de la littérature ado qui déglingue. (@roofbeam if you read this : a french bookseller is HAPPY to finally have your book in store.)
Parce qu’il est nécessaire de se souvenir. Parce que notre monde n’attend pas que l’on bouge avec lui. Parce qu’à la place du coeur, j’ai Caumes et sa tribu.
C’est pas comme les vacances du petit Nicolas. Chez Arthur Cahn, il y a Grindr, xTube, les champs à perte de vue, le corps inaccessible. On pourrait penser que tout est impudique dans ce texte. Mais non. C’est vulnérable, intime, désarmant. Quel texte.
Y’a pas que moi qui le dit. Amélie Nothomb aussi. Et il faut écouter Amélie. « Les loups à leur porte » c’est comme si Joyce Carol Oates avait rencontré un king de l’horreur humaine. Du premier roman de haut niveau.
Si t’as envie de lire de la bonne bande dessinée. Si t’as envie qu’elle soit drôle, cynique, sans gêne, parfois immorale. Si tu veux un peu de « putain, c’est tellement ça » dans tes lectures, lis « La vie est bonne » qui sort le 2 mai dans la collection Payot Graphic.
À paraître le 16/05 aux Éditions Stéphane Marsan, la traduction du succès critique « Tin Man. »

Un roman sur le souvenir, sur des solitudes éparses. « Tous les soleils d’hier » est une leçon d’écriture, tant dans son style que dans son traitement de l’oralité.

Coup d’coeur.
Tu vois le film « Jeux d’enfants » avec Cotillard et Canet? Eh bah tu imagines ça aujourd’hui. Sur un bout de nuit, au creux d’une chambre, après l’alcool. De la bande dessinée brise-coeur et maligne avec Lou Reed et Tom Waits en special guests.
Dracula a été gamin un jour. Si si, j’te jure. Un gamin harcelé à l’école avant d’être un vampire de légende. Tu m’crois pas? T’as juste à lire cette BD pour en avoir le coeur net. Le dessin et le travail des couleurs sont fabuleux, le texte tout autant. #petitesaucisse
Je crois que je vais manquer de mots pour décrire ce que j’ai vécu à la lecture du nouveau texte d’Édouard Louis. Parce que j’ai tué mon père, depuis longtemps, et que lui a réussi à écrire un livre aussi fort sur le sien, malgré tout. J’ai le coeur en révolution.
Un petit garçon de douze ans cherche la neige. Cette neige, il est le seul à la voir. Petit à petit, elle prend toute la place.

Une courte nouvelle sur la folie, sur le douloureux besoin de préserver l’innocence. Tout est beau, tout est juste, tout est poétique.
Tu vois, moi j’aime les gens un peu cassés, ceux qui n’ont pas honte de l’être, ceux qui portent leur mélancolie sur l’épaule. J’ai été estomaqué par la beauté de ce recueil, par l’élégance, la délicatesse, la vulnérabilité de chaque petites blessures. Bravo, Cécile Coulon.
Lisez Adam Silvera.
Ça fait bientôt trois ans que je le répète, que je le scande, que je le hurle, que je le placarde. Lisez Adam Silvera maintenant qu’il est enfin traduit en France. Faites vous briser le coeur. Plein de fois. Vous allez en redemander.
Bien que le retour à Creekwood m’ait fait beaucoup de bien, ce n’est pas parvenu à me faire oublier la traduction parfois désastreuse du texte et l’irritation que m’a provoqué Leah pendant les trois quarts du roman. Dommage.

(Par contre, 👍🏼 pour la représentation/diversité.)
(À paraître le 6/09 aux @editionfinitude)

Le premier roman de Fabrice Chillet pose la question du temps qui passe, du feu qui s’éteint en nous, de ces ombres d’amitiés, ces silences qui nous empêchent de grandir, d’accepter d’être un autre. Texte percutant et vulnérable.
(A paraître fin août chez @ActesSudJunior)

Et si personne n’écrivait l’adolescence et la solitude comme Antoine Dole? Dans ces huit portraits se dessine un Tokyo perdu entre tradition et modernité, où les jeunes tentent de trouver leur place. Épuré, touchant. Gros coup de cœur.
Célébrons le manga français ! Avec un scénario bourré d’action, de suspens et d’horreur, tout ça sublimé par un dessin dynamique et expressif, le premier tome de 4Life surprend, émeut et laisse pantois. Quel cliffhanger ! Vivement le tome 2.
(A paraître le 29/08 aux @EdAutrement)

Les trois dernières années de la vie de Jacques Brel. Entre ses envies de voler, son besoin d’océan et sa soif de ne plus être Jacques Brel auprès de cette Europe qui l’étouffe, on découvre un homme de coeur, un poète. Une ode à la liberté.
(A paraître le 23 août aux éditions @LesEscales)

M’a emmené au coeur de ce Paris où je n’étais pas né. M’a donné soif de musique, de poésie et d’écriture. M’a poussé à accepter les souvenirs tels qu’ils sont. Un roman à la fois beau et en colère, sale et résigné. Magnifique.
(A paraître le 22 août chez Albin Michel.)

Nothomb, selon l’année, ça passe ou ça casse. 2018 est l’année du bord de la falaise. « Les prénoms épicènes » est un roman prévisible, heureusement relevé par un travail admirable sur l’amitié féminine et des dialogues brillants.
(À paraître le 24/08.)

Une invitation dans le monde du BDSM qui se lit comme une critique sociale sur la masculinité toxique, l’interdiction de disparaître, le besoin d’être depossédé pour se trouver soi-même. Une fable intensément humaine et intelligente, signée @LeReilly.
(À paraître le 16/08.)

Entre Céline, Kerouac, Ginsberg et Malzieu, Hector Mathis débarque avec un premier roman de fuites, de pérégrinations, de musique et de combats contre la mort. C’est sublime, fougueux, fiévreux. Mon roman favori de la rentrée littéraire, à coup sûr.
(À paraître le 23 août chez Monsieur Toussaint Louverture.)

Un véritable chef d’œuvre qui montre à quel point les genres et les façons de raconter les histoires peuvent être transcendés. 416 pages de monstres, de secrets, de brutalité et de poésie lugubre. Une putain de claque.
À lire en écoutant « The Nearest Faraway Place » des Beach Boys. À lire en pensant à ceux qui sont partis, ceux qui ne cessent de manquer à nos vies. À lire en acceptant d’être triste, parfois, d’avoir encore un peu de mal à vivre complètement. À lire parce que c’est beau.
Un jeune homme à la beauté et au magnétisme qui fait s’écrouler toutes les barrières. Deux trains. Entre les deux, une série de meurtres non prémédités. Et si vous rentriez dans la tête du tueur?

Roman coup de poing, glaçant et poétique, une putain de révélation pour moi. Wow.
Moins de 80 pages, comme des coups répétés dans le plexus. Le monologue interne d’un jeune homme ayant été abusé enfant, un dîner de famille où on étouffe les mots autant qu’on peut, où l’explosion semble toujours proche. À couper le souffle.
Dan Chaon, nouvelliste de génie, débarque chez Albin Michel avec un roman complètement dingue où il réinvente l’idée même de narration. Un texte sombre, malsain, alambiqué, flirtant entre le thriller et le roman familial entre deux époques. De la grande littérature américaine.
(Parution : septembre 2018, et TW : suicide, maladies mentales, mentions de viol.)

Malgré les TW, le nouveau roman d’Axl Cendres est un Little Miss Sunshine au pays des fêlés qui passe par le Magasin des Suicides en chemin. C’est beau, sans pathos, rocambolesque et très drôle.
L’histoire de la renaissance d’un gamin de trois ans, au fond d’un orphelinat en Colombie. Son arrivée en France, le métissage culturel, l’amitié, les langues parlées et caressés, et l’amour, l’amour qui passe au dessus de toutes les barrières. À lire sans entraves.
Un livre pour les gens qui aiment les livres. Un livre pour les gens qui aiment les gens qui aiment les livres. Un livre pour les livres qui aiment les gens. Shinsuke Yoshitake allie l’absurde, la jovialité et une sensibilité folle dès lors qu’il parle de son amour pour le livre.
Tu te dis que ça va parler zigounette? Bah c’est le cas. « Pénis de table » est une vraie étude sociologique basée sur un groupe de potes qui parle de leur(s) sexualités, de leur rapport au corps, avec une sacrée dose d’auto-dérision, de vulnérabilité bienvenue et d’honnêteté.
« Le monstre du placard » était mon album favori de 2016. Et la suite est enfin sur nos tables ! Une suite encore plus mignonne, fluffy, maligne, bourrée de tendresse, qui permet de faire disparaître la peur du monstre chez l’enfant et de développement sa créativité.
Je suis fan de Yohan Sacré. Je suis fan de Jonathan Garnier. Je ne pouvais qu’aimer les aventures de Timo. Parce que c’est beau, coloré, tellement juste, candide et adorable et pourtant beaucoup plus sombre qu’il n’y parait. Mon coup de coeur BD d’amour. LISEZ LA. #TimoPresident
(Et sans déconner, si vous en avez l’occasion, procurez vous tous les travaux de Jonathan Garnier qui est un des meilleurs scénaristes BD de notre génération. Procurez vous aussi « Mon Cauchemar et moi » de Yohan Sacré qui est une perle de poésie noire, à la hauteur d’un Sendak.)
Ça raconte l’histoire d’une passion amoureuse entre deux femmes. Ça raconte l’exaltation, le manque, l’urgence. Ça raconte la perte de soi, le chemin vers la folie. Une lecture éprouvante, déstabilisante, sensorielle, hypnotique. Une belle révélation.
(P.S : le roman n’est néanmoins pas dénué de défauts. Sa fin est sauvée du « tout ça pour ça? » par la puissance évocatrice de l’écriture, et on ne peut s’empêcher de penser à Hervé Guibert tant son « Fou de Vincent » semble avoir influencé la primo romancière.)
Une petite fille noire moquée par ses camarades de classe à cause de ses cheveux, apprend à les aimer et à prendre soin d’eux grâce à l’aide des femmes de sa famille. Il m’est impossible d’exprimer à quel point cet album est important, dans ses messages, dans sa lutte. Lisez le.
Au moment de ranger ses jouets, au moment de grandir, de laisser l’enfance au placard, un jeune garçon fait un dernier voyage au pays de son imagination et s’aperçoit que son royaume ne sera jamais bien loin, et ce jusqu’à ses dernières rides. Une petite pièce de sublime poésie.
Olivier Liron est autiste Asperger. Olivier Liron est un Super Champion de Questions pour un Champion. Olivier Liron est surtout follement humain, un humain sensible, en colère, parfois brut parfois à fleur de peau, comme son écriture, drôle et bouleversante à la fois. Quel pied.
Portrait d’un homme, portrait d’un père, à travers les yeux de son fils. À travers les lignes, Pierric Bailly offre aussi le portrait d’une solitude, d’un Jura presque féerique, rendu presque encore plus beau par l’absence du père. 20 dernières pages magistrales. Épatant.
Si tu fais partie de ces gens qui disent "les nouvelles, c'est pas mon truc" eh bien sache que t'as peut-être pas lu les bonnes. Parce que les nouvelles de Gilles Marchand sont des voyages dans ce que l'humain peut avoir de plus foutraque et magnifique. Laisse toi embarquer.
Une semaine avec un nouveau Adam Silvera en librairie est une excellente semaine. Celui-ci aura toujours une place très particulière dans mon coeur, pour la véracité et l’exactitude avec laquelle il parle du deuil et de l’absence. Je vous saoule depuis des années : lisez Silvera.
Ma plus grande émotion littéraire de cette année. Parfois, on termine un roman et on aimerait que chaque mot, chaque temps entre deux phrases, puissent s’inscrire sous notre peau. @BeaulieuBap parle de l’Humain, de l’Histoire, de l’Amour. Et il le fait admirablement bien.
Ça ose le noir, ça ose le crade, ça ose le glauque. C’est un éternel jeu d’apparences, on ne sait plus qui est le chat et qui est la souris. C’est comme si le Petit Chaperon Rouge avait buté elle-même le Grand Méchant Loup à coups de hache. C’est jouissif, déchirant, habité.
Nouvelle édition et nouvelle (excellente) traduction d’une merveille de science-fiction, depuis hier en librairie.

(featuring une utilisation très intelligente du titre.)
Que tu apprécies l’œuvre de Salinger ou non, que tu sois familier de sa légende ou que tu n’y connaisses rien, le roman graphique de Grande & Rossetti est surtout l’histoire d’un amour, de la genèse d’un roman, de la douleur d’un homme. C’est un petit bijou, et Holden est dedans.
(Cc @Juicy_Line il est pour toi, celui là.)
Voilà une lecture qui marque. Elle ne te donne pas le choix. C’est du domaine de l’empathie, du sensoriel. Le sexe est cru, maladroit, douloureux souvent. À l’image de ces adolescences que l’on lit avec le cœur serré et l’envie de hurler. « L’été à Lulaby » est un véritable choc.
Au début, j’me suis dit que j’allais me marrer. C’est pétillant, parfois ridicule. Et là, t’as une planche. Une planche qui m’a provoquer des sanglots tant elle a trouvé une résonance en moi. « Grenadine » est une œuvre bouleversante à bien des égards. Merci @superalienninja.
Ce roman ne sortira que le 10 janvier et pourtant une rencontre est déjà programmée dans ma librairie. C’est dire à quel point je l’ai aimé. Un texte sur la gémellité, sur ces adolescences troublées qui s’ennuient et s’étirent dans l’âge adulte, sur le droit de s’en aller. Beau.
Lu dans la nuit.
Premier roman à paraître le 10/01.
Bouleversement intime, accès à toutes ces émotions que tu te refuses de montrer à qui que ce soit.
Ça sent la mer, l’essence, la poussière et les cendres.
Texte déchirant sur le deuil et nos sentiments vagabonds.
Révélation.
Derrière les figures emblématiques qu’étaient Cobain et Buckley, Elliott Smith était le génie silencieux des années 90. À travers un court ouvrage, Thierry J nous offre une superbe balade dans l’œuvre de ce mec qui trainait son désespoir comme une valise. Instructif et passionné.
Un matin, un client vient me parler de « Espoo » de @FlixPlus. Connais pas. Le jeune homme a l’oeil qui brille, je décide de m’en commander un exemplaire. Quelle belle surprise. Un superbe roman graphique sur les choses (et les gens) que l’on doit laisser partir. Talent à suivre.
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