Non mais. Qui bafoue la parole des femmes ? Un journal qui essaie d'informer ou une secrétaire d'état qui distribue des bons points entre "vraie victime" et fausse victime" ?
Qui bafoue la parole des femmes ? Un journal qui essaie d'informer ou une secrétaire d'état qui se sert de principes fondamentaux (méprisés chaque jour dans 9 procès sur 10 sauf si tu es male/blanc/hetero/proprio) pour baillonner celles qui veulent parler ?
Qui bafoue la parole des femmes ? Un journal qui essaie d'informer ou une secrétaire d'état qui fait semblant de croire qu'en France la norme c'est l'accueil de la parole dans un lieu dédié et sécurisé alors que (1/2)
(2/2) tu arrives dans 7 cas sur 10 en face d'un OPJ mâle blanc non forme a l'accueil des violences de genre dans un comico degueu?!
Qui bafoue la parole des femmes ? Un journal qui essaie d'informer ou une secrétaire d'Etat qui prétend user de son imperium et de son entregent pour nous dire par voie de presse comment et où parler ? Comment lutter ?
On ne l'a pas beaucoup entendu ce gouvernement quand la France s'était mise de côté de la CEDH pour lutter contre "l'ennemi intérieur" hein !
Qui bafoue la parole de la femme pour opérer une telle confusion entre victime participe civile et plaignante ?! On peut être victime sans être partie civile ou plaignante, oui.
Qui bafoue la parole de la femme sinon celles et ceux qui nous proposent de retourner a une définition du viol datant du 19e siècle? Qui bafoue notre parole sinon ceux qui volontairement tiennent notre code Napoléon a l'abri de la convention d'Istanbul?
La liberté dont il s'agit ici ne se demande pas, elle se prend. Nous ne demanderons pas la permission et nous ne nous laisserons pas imposer les cadres.
Ce que pensent les représentants patriarcale d'un gouvernement bourgeois de nos luttes, de nos revendications, n'a aucune importance autre que tactique.
Car oui le viol est un sujet complètement politique. Le viol n'est pas un accident de la vie du au fait d'avoir croise un fou en proie a des pulsions.
Le viol est la conséquence individuelle d'une construction politique et sociale qui fait de la femme une citoyenne de seconde ou de troisième zone.
Nous ne nous tairons pas. Nous parlons encore. Quand nous voudrons. Ou nous voudrons. Ou nous pourrons. Nous voulons le 21 ème siecle, maintenant !
