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1/n Aurons nous encore droit à une vie privée demain? Eric Topol est plutôt, c'est peu de le dire, un enthousiaste, un inconditionnel des nouvelles technologies. C'est pourquoi j'ai été étonnée de le voir mettre ces deux articles en parallèle.
2/n D'un côté un article de Nature, en libre accès, on se demande pourquoi, dont les auteurs préparent le terrain pour l'abandon de tout droit sur nos données. Un passage résume, tout l'article: "Le principal problème de la surprotection des données est q ça freine l'innovation." 
3/n Car le postulat de l'article est que, la "libération" des données privées étant vouer à générer une révolution dans le domaine de la santé (pour notre bien ss entendu), la question n'est pas SI nous allons perdre le contrôle sur nos données ms seult les modalités.
4/n Disons que l'idée des auteurs est que dans le meilleur des cas, il y aura un vague comité qui prendra des décisions à notre place. Mais ce serait encore freiner l'innovation. Donc la deuxième option, accès total et illimité à nos données pr les sociétés privées sert préférbl
5/n La seule chose intéressante que nous apprend cet article est qu'aux USA le concept de données privées n'a pas d'existence propre sur le plan juridique. Il n'existe qu'en référence à des intérêts privés et à une loi qui concernait les assureurs de santé.
6/n Aux USA, le concept d'intérêt général n'existe pas non plus. Il n'y a qu'une agrégation d'intérêts privés.
7/n Curieusement, l'article mis en parallèle nous dit déjà le contraire de ce que dit l'article de Nature: les données privées collectées, et le croisement de diffrts sources sont surtout utilisées par des sociétés privées contre l'intérêt de ceux qui les fournissent
8/n Par exemple, au fur et à mesure que l'accès à la médecine devient un luxe et que les américains doivent payer les soins de leur poche, les assureurs utilisent les services de sociétés comme "patients matter" (les patients comptent) pour collecter ds données qui permettront
9/n d'anticiper quels seront les mauvais payeurs et ainsi les priver d'accès aux assurances privées en évitant à celles-ci de prendre des risques financiers.
10/n Etre privé de vie privée n'est pas un détail de l'histoire: c'est plutôt la porte ouverte au pire des régimes totalitaires.
11/11 Quant aux promesses au nom desquelles nous devrions accepter de renoncer à toute vie privée: rappelons nous que les OGM devaient en finir avec les pesticides et résoudre définitivement le problème de la faim dans le monde...
