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Les associations de consommateurs n'engagent pas vraiment le bon combat.
Il n'a pas été caché l'utilisation du dioxyde de titane nanoparticulaire en tant qu'excipient ou agent blanchissant. L'ANSES a rendu un avis en 2017 concernant l'état de l'art sur sa toxicité présumée. ⤵️
Il n'a pas été caché l'utilisation du dioxyde de titane nanoparticulaire en tant qu'excipient ou agent blanchissant. L'ANSES a rendu un avis en 2017 concernant l'état de l'art sur sa toxicité présumée. ⤵️
Ses différentes formes cristallines n'auraient déjà pas les mêmes effets. Et des doses sans effets nocifs ont été déterminées. Certes elles sont vouées à évoluer à mesure qu'on aura acquis des données mais les marges de précaution sont déjà énormes.
Le taux de TiO2 dans les médicaments et même les dentifrices est beaucoup plus bas que les doses où l'on observait une cyto/génotoxicité chez la souris. De plus, le TiO2 est facilement éliminé.
Ingestion quotidienne : 300-400 μg/j
Limite effets nocifs : 2250 mg/kg pc/j
Ingestion quotidienne : 300-400 μg/j
Limite effets nocifs : 2250 mg/kg pc/j
De plus, ses effets dépendraient grandement de son traitement selon son utilisation. Le TiO2 n'est pas traité de la même manière quand on l'utilise en cosmétique, en pâtisserie ou en médicament en terme de "coating", de dispersité etc...
En outre ce qui est le plus inquiétant actuellement est son utilisation en cosmétique, ou en crème solaire par exemple, car le TiO2 ne pénètre pas la peau dans ce genre de traitement mais se diffuse dans l'environnement. Il serait à l'origine de pollution des eaux (à déterminer).
Ses propriétés d'absorption des UV sont utiles mais d'autres alternatives peuvent le remplacer.
Une étude l'INRA parue en 2017 avait relevé des résultats inédits sur une potentielle cancérogénicité chez le rat. Elle rentre dans le cadre de l'évaluation de l'ANSES.
Une étude l'INRA parue en 2017 avait relevé des résultats inédits sur une potentielle cancérogénicité chez le rat. Elle rentre dans le cadre de l'évaluation de l'ANSES.
Bref, le E171 pharmaceutique et alimentaire, et son traitement législatif, ne doivent pas aller plus vite que la musique. Les précautions sont prises en attendant de creuser les études. Ce qui doit retenir plus l'attention à mon avis est sa facile diffusion dans l'environnement.
Un résumé de la saisine de l'ANSES sur le sujet, qui rappelle la nécessité de conduire des évaluations précises des dangers et de l'usage industriel du TiO2. Pour l'instant il n'y a pas encore de remise en cause de l'évaluation faite par l'EFSA.
anses.fr/fr/content/dio…
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