Thread by @yannleroux

Existe-il une addiction aux jeux vidéo ?
Je lis ici et la que les jeux vidéo peuvent faire l'objet d'une addiction, puisque tout peut devenir une addiction. Quelques précisions doivent être faites

1) l'idée que tout peut etre l'objet d'une addiction est nouvelle et constestable. On en arrive à pathologiser des passions comme l'amour ou a faire des victimes des violences conjugales des addicts.

2) en ce qui concerne les jv en particlier, l'addiction est généralement décrite par les caractéristiques suivantes : la saliance, la tolérance, le manque, la modification de l'humeur les conflits et les problèmes et les rechutes

3) ces caractéristiques sont un mélange des caractéristiques de l'addiction aux drogues et à l'addiction aux jeux d'argent et de hasard nouvellement créé

4) toutes ces caractéristiques sont hautement problématiques parce qu'elle pathologisent des comportements normaux ou qu'elles ne sont pas assez spécifiques

5) seule la poursuite du jv en débit des conflits et des problèmes fait l'objet d'un consensus; cela ne signifie pas que les jv puissent etre des objets d'addiction mais que des problèmes peuvent s'exprimer au travers des jeux vidéo

6) par ex. une personne déprimée trouvera dans les jeux vidéo le supplémentant d'excitation dont elle a besoin pour survrire à sa journée

7) la saliance cad la préoccupation par le jv en dehors des parties est un marqueur de fort engageeent mais pas d'addiction. Avec ce critère, les psy* vont confondre les passionnés et les joueurs problématiques

8) la tolérance est aussi problématique. Il est *normal* de joueur plus lorsque l'on aime un jeu vidéo

9) le syndrome de manque n'a *jamais* été mis en évidence. On a mis en évidence la frutration qui dure quelques heures quand qlq ne peut pas jouer, mais cette frustration est là encore *normale*

10) la modification de l'humeur est un mécanisme de coping qui recouvre beaucoup de chose : besoin d'évasion, de relations sociales, de performances

11) les rechutes ne sont pas une caractéristiques des joueurs exessifs puisque bcp n'ont pas le souhait d'ârrêter de jouer

12) il faut ajouter que cette addiction aux jeux vidéo n'a pas d'utilisé clinique : bcp de personnes qui entrent dans cette description n'ont pas de trouble psycho-sociaux. On soigne donc une maladie qui n'en est pas une

13) Enfin, la qualité des recherches qui tentent de documenter l'addiction aux jeux vidéo depuis plus de *20 ans* est *faible* parce qu basée sur des analogies. Les chercheurs rapprochent les cmpt des joueurs excessifs des parieurs et des toxicomanes, construisent des échelles

de mesure a partir de cette analogie, et créent un trouble ad hoc pour confirmer ce rapprochement