Thread by @zebodag

Thread pour expliquer l’origine des #Ze. On m’a posé la question souvent, mais étant donné les procédures judiciaires en cours, je reste discret. Et puis cette affaire intéresse peu de monde, donc je ne rentre pas trop dans les détails. Je vais ici donner les grandes lignes.

En mai 2016, pendant le vote de la loi El Khomri, il y avait beaucoup de grèves et de blocages. Je n’aime pas lorsque des gens, pour revendiquer, portent atteinte à la liberté des autres. Dans un pays libre on doit pouvoir se déplacer comme on le souhaite...

il est anormal qu’il y ait des entraves à cette liberté, que ce soit une grève ou une zone de non-droit en ville. Je n’aime surtout pas qu’on prenne les gens en otage pour défendre un intérêt personnel et catégoriel. C'est mon opinion, j'ai le droit de l'avoir et de l'exprimer.

Le 26 mai, le syndicat Sud-RATP a annoncé une grève ILLIMITEE des transports en commun dès l’ouverture de l’Euro 2016, afin d’obtenir une augmentation de salaire de 100€.
cnews.fr/france/2016-05…

Pour moi, c’est typique de l’intérêt catégoriel avec prise d’otage de tous ceux qui sont venus de toute l'Europe à Paris pour assister à une fête du football. J’assimile cela à de la mendicité agressive. On vous force à donner en vous menaçant de bloquer des milliers de gens.

Cela n’a pas plu à une certaine Myriam Tonelotto @LaVoieDuChat « journaliste», « documentariste », clairement d’extrême gauche, qui a décidé de me « démasquer », en donnant des détails de ma vie privée, afin que je me sente menacé. Le but étant de m'empêcher de m’exprimer.

La méthode est classique, il suffit d’intimider la personne pour qu’elle prenne peur et cesse de s’exprimer. C’est ce que les journalistes ont tenté en meute contre @emma_ducros et @GeWoessner.

Contre Emma Ducros, ils ont insinué qu'elle faisait des ménages sans le montrer, pensant qu'ED allait se calmer sous la menace d'un scandale, mais comme elle s’est pas couché, ils sont allés jusqu’à l’usurpation d’identité et le pitoyable article de @CheckNewsFR .

En réalité ce que Myriam n’a pas aimé était ma critique du statut des intermittents du spectacle, que la loi El Khomri envisageait de réformer. Je pensais qu’elle était juste une personne lambda avec 200 followers et j’ai donc discuté avec elle pour lui expliquer ma position.

Seulement elle ne cherchait pas le débat, mais simplement de me piéger.
Ils ont cru que je n’avais pas le courage de mes opinions et que balancer ma vie privée sur Twitter allait me calmer. C’est mal me connaître, car c’est exactement le contraire qui s’est passé.

La raison est simple : Je sais qui je suis, je n’ai rien à cacher, rien à craindre, je suis indépendant, je n’ai pas de patron, je suis en règle de toutes mes obligations légales ou fiscales, donc je sais qu’ils ne trouveront rien sur moi pour me faire tomber. JE SUIS LIBRE. #Ze

D’autres ont préféré fermer leur compte. Je ne les juge pas, ils n’avaient pas la même liberté. J’ai soudain réalisé que la liberté était mon bien le plus précieux, et j’ai décidé de me battre contre ces méthodes de fascistes qui consistent à vous salir pour vous faire taire.

Voyant que je ne me couchais pas devant elle, Myriam Tonelotto est allée voir son ami (ou plutôt patron) Denis Robert. C’est ainsi que j’ai compris le vrai motif de sa violence : Myriam travaille dans la société de production de Denis citizen-films.fr/notre-equipe/

ils sont intermittents du spectacle, ils font des documentaires que personne ne regarde, qu’ils vendent à des chaines que personne ne regarde comme Arte, pour de la propagande écolo, ou anti-capitaliste. Exemple : son film anti-nucléaire citizen-films.fr/thorium/

En continuant les documentaires ils continuent à toucher les subventions, et touchent les cachets nécessaire au maintien de leur statut d’intermittents. Pourquoi pas ? mais c’est encore une fois défendre un intérêt catégoriel. france24.com/fr/20180507-re…

Ils ne pouvaient pas dire que j’étais contre le statut des intermittents, car ils sont peu nombreux et tout le monde s’en fout! Ils ont décidé de dire que j’étais un méchant ultra-méga-giga libéral pour ratisser large.

Comme je refusais de me coucher, ils sont passés à l’étape suivante ! Là où Tonelotto était insignifiante avec ses 200 followers, Robert avait 15000 followers sur Facebook. Il a décidé de me dénoncer à une audience plus importante.

C’est alors que l’enfer a commencé : Les menaces de mort, les insultes, et surtout le travail de dénigrement et de calomnie pour faire de moi un monstre, trader, à la solde des multinationales (ça vous rappelle rien?)

On siégeait tous aux Conseil d’administrations les uns des autres, on était un grand groupe de nazi, racistes, sexistes qui opérait de façon organisée dans l’ombre et qu’il fallait démasquer pour l’intérêt général. Tu parles !

En réalité il s’agissait de l’intérêt des intermittents du spectacle, mais surtout de Denis Robert lui-même, qui avait sorti une BD le 20 mai 2016 et qui cherchait à faire parler de lui pour faire la promo de son ouvrage. bdfugue.com/grand-est .

Voilà comment ça a commencé. Mais ce qui nous intéresse plus c'est la suite, et le soutien inconditionnel des journalistes des grandes rédactions parisiennes à Denis Robert, surtout quand on verra l'énorme erreur qu'il a commise. A suivre dans un prochain thread.