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Plusieurs études montrent que les émissions de CO2 associées aux transports ne sont pas du tout proportionnelles à la distance parcourue par la nourriture.
"L’avantage apparent de distances moindres, car limitées à la région peut être vite annulé par des faiblesses logistiques, par une utilisation insuffisante des capacités de production et de transport et par des processus inefficaces" Étude @Inra_France www7.inra.fr/dpenv/pdf/Schl…
Exemple : une chaîne d’approvisionnement régionale d’un kilo de viande d’agneau consomme 1,5 kWh tandis qu’une chaîne d’approvisionnement mondiale (de Nouvelle-Zélande par exemple) consomme environ 0,3 kWh/kg ! 
Une autre étude a montré qu’il pouvait être plus écologique pour un anglais de consommer une pomme néo-zélandaise plutôt qu’une pomme « Made in UK », et ce, malgré la distance. researcharchive.lincoln.ac.nz/bitstream/hand…
Il est plus pertinent de produire des denrées dans des territoires qui requièrent moins de ressources et d’énergie (climat plus favorable, terres plus fertiles, intersaison plus optimale, structures de production et de transport plus intégrées).
La spécialisation internationale et le libre-échange sont les clés de la prospérité et de l'écologie, même si cela peut impliquer d'acheter des produits qui viennent de l'autre bout du monde !
En savoir +, mon rapport @irefeurope fr.irefeurope.org/Publications/E…
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