Au fil des ans, TEPCO a mis au point un procédé de décontamination de ces eaux.
Puis l'eau traverse une cascade de 16 tours d'adsorption de deux types différents.
On pourrait... Mais KURION, SARRY et l'ALPS ne touchent pas au tritium.
Du calme. Le tritium, pour rappel, c'est très très peu radiotoxique.
Et bien... Beaucoup plus que ce que la centrale rejette ordinairement.
Bon, je connais pas en détail le cas de Fukushima ni du nuc japonais...
L'autorité de sûreté (enfin, ce qui servait d'autorité de sûreté aux japonais) a calculé combien la centrale pouvait rejeter sans que ça soit un gros risque pour les pops. et l'envirt.
Indépendante des enjeux sanitaires et environnementaux, car bien plus basse que ça.
Et je pense que c'est une bonne chose parce que des rejets contrôlés, ça peut être bien fait.
Suite du thread à venir quand j'aurai un peu de temps😝
Il se retrouve dans les rejets des centrales dont on a tant parlé.
Pour l'usine de la Hague, la limite légale dans les rejets liquides est à 18500 TBq par an.
L'impact de ces rejets, j'en ai déjà parlé, ici :
Mais on va reprendre les principales conclusions.
Ça relativise plutôt bien, pour la centième fois, la dangerosité du tritium.
Soit une dose équivalent 🍌 tous les deux jours. Ou 8j de rayonnement ambiant naturel à Cherbourg.
#BananaForScale
On doit ça à sa très faible radiotoxicité, et à sa dilution super facile dans l'eau. On reparlera un peu de dilution en fin de thread, d'ailleurs.
Il faut se demander quelle quantité de tritium TEPCO veut rejeter, pour se demander où on se place par rapport à la Hague !
Mais elles sont en Bq/L, et secteur de citernes d'eau par secteur. Donc il y a un énorme travail de traitement, pour avoir des Bq, que je n'ai pas le courage de faire ^^
meti.go.jp/english/earthq…
Page 4, paragraphe 3 :
On va faire les brutes et considérer que le volume et l'activité vont avoir doublé d'ici le jour où ils iront rejeter tout ça. On part donc sur 15.10^14 Bq.
1500 TBq.
L'usine de la Hague, pour rappel, a le droit à 18 500 TBq PAR AN.
Y'a pas vraiment de risque environnemental, dans ces rejets de tritium.
Bon, allez, il peut y avoir un souci, quand même.
asn.fr/Reglementer/Bu…
Outre les marées, les courants sont exceptionnels (d'ailleurs, on voulait construire un parc d'hydroliennes dans le Raz Blanchard, à cet endroit même !)
lemonde.fr/planete/articl…
mesure-radioactivite.fr/#/expert
Peut-être que le tritium se diluera dix fois moins bien là-bas.
Après, il y a des parades à cela.
On peut aussi construire une conduite de rejet qui irait chercher, peut-être sur plusieurs kilomètres (voire un vrai pipeline de 50 ou 100 km) un site mieux agité ?
Y'a pas le feu, on peut faire les choses le plus soigneusement possible.