🌿 Dimanche Mythologie 🏛

C’est l’une des divinités les plus populaires de la mythologie grecque.

Découvrons aujourd’hui Hermès, dieu aux multiples facettes, dont le principal poème se trouve conté dans l’Hymne à Hermès ~ Hymnes homériques.
Hermès (Ἑρμῆς/Hermễs) est le fils de Zeus, roi des dieux, et de Maïa, l’ainée des Pléiades, filles du titan Atlas. Il nait le matin du quatrième jour de la semaine, qui portera son nom - Mercredi, le jour de Mercure, en latin - dans une caverne du mont Cyllène, en Arcadie.
Hermès (Ἑρμῆς/Hermễs) est le fils de Zeus, roi des dieux, et de Maïa, l’ainée des Pléiades, filles du titan Atlas. Il nait le matin du quatrième jour de la semaine, qui portera son nom - Mercredi, jour de Mercure, en latin - dans une caverne du mont Cyllène, en Arcadie.
Quelques instants après sa naissance, déjà doué de parole et d’une vive intelligence, il se défit des bandelettes dont on ceint les nouveaux-nés, saute hors de son berceau, et part explorer la terre, tourment des hommes et des dieux, tel que le prédit sa mère.
Chemin faisant, la Renommée, de ses ailes rapides, l’informa de l’inconfort dans lequel se trouvait son grand frère, Apollon. En effet, admiré de tous, le dieu des Arts était cependant au service d’Admète, simple mortel, pour qui il devait garder les vastes troupeaux.
Pour avoir tué les Cyclopes, une sentence olympienne fut rendue contre l’Oblique. Sur sa route, le jeune Hermès rencontre une tortue, dont il use la carapace pour inventer la lyre.

Finalement, il arrive en Thessalie. Là, dans un val verdoyant, il aperçoit les troupeaux d’Apollon
Cependant, Apollon était distrait, trop occupé à convoler avec son amant, le jeune Hyménaeos, alors que le troupeau, lui, paissait sans surveillance.
Alors, un sourire se dessina sur le visage poupin d’Hermès ; son esprit malin fomentait un mauvais coup.
Attendant patiemment le voile de la nuit, allié indéfectible des voleurs, Il déroba cent génisses à son grand frère. Attachant des branches à la queue des bêtes, afin que celles-ci effacent leurs traces en marchant, il les mena à travers toute la Grèce.
Sur la route, traversant montagnes aux cimes escarpées, vallées riantes et prairies drapées de fleurs, il fut surpris par l’Aurore aux doigts de rose, et par un vieillard, Battos, dont il pensait acheter le silence par le présent d’une tête du bétail.
Menant son troupeau au cœur d’une étable, près du fleuve Alphée, dans le Péloponnèse, Hermès frotta alors deux morceaux de bois l’un contre l’autre, et des étincelles surgirent. Il inventa la production du feu par frottement.
Dans les flammes rougeoyantes, il sacrifia deux boeufs aux dieux de l’Olympe.
Satisfait, le petit Hermès s’en retourna pendant la nuit dans son berceau, au sein de la grotte maternelle.
Malgré son pas léger et sa ruse, il fut surpris par sa mère, qui le mit alors en garde contre le courroux d’Apollon.
L’enfant argua qu’il méritait les mêmes honneurs que son frère, et que si il lui cherchait querelle, il irait à Delphe dérober tous les trésors de son temple.
Furieux du méfait, Apollon se mit en quête de son troupeau. Il croisa la route du vieux Battos, qui avoua avoir aperçut un très jeune enfant mener de son bâton un vaste troupeau en direction du sud. l’Oblique prit son élan et d’un bon, traversa les airs à une vitesse prodigieuse.
Il eut tôt fait d’apercevoir le mont Cyllène, où biches, cerfs et moutons paissant paisiblement dans la prairie verdoyante qui servait de seuil à la grotte divine, exhalante d’un merveilleux parfum.
Il prit plaisir à contempler le vaste refuge, empli d’objets de valeur et de meubles précieux, d’or, d’ivoire, de vêtements de prix et de jarres pleines d’ambroisie et de nectar.

Enfin, il posa son regard plein de colère sur le petit hermès, caché dans ses langes.
Il menaça l’enfant de le précipiter dans le Tartare si celui-ci ne lui rendait pas son troupeau.
Alors Hermès argua qu’il n’était qu’un nourrisson, qu’il n’avait pas quitter le sein maternel depuis sa naissance, et qu’il était bien incapable d’un tel forfait.
Clignant des yeux pendant qu’il parlait, le nourrisson usait de tout son charme, aidé de ses joues vermeilles.
Amusé et agacé à la fois, Apollon saisit Hermès par le bras, et d’un bon, le mena devant leur père, en son palais de l’Olympe, pour lui demander justice.
Après avoir écouter ses deux fils tour à tour, le Tonnant ordonna à Hermès de conduire Apollon à ses boeufs, et de les lui rendre. Même un dieu si rusé se pliait à la volonté du roi des dieux. Hermès s’inclina et mena Apollon dans le Péloponnèse.
En quelques instants, parcourant l’Éther céleste puis les cieux de la terre, ils arrivèrent à l’étable du fleuve Alphée.

Hermès saisit la lyre qu’il avait fabriqué la veille avec la carapace de tortue et mena le troupeau hors de l’étable.
Émerveillé par les doux accords et la voix mélodieuse d’Hermès, Apollon le couvrit de compliments. Le nourrisson lui offrit alors sa lyre. En échange, l’Oblique fit apparaitre un fouet de bronze pour aider Hermès à guider le troupeau, dont il lui fit don.
Par des serments jurés sur les dieux de l’Olympe et sur le Styx, ils scellèrent entre eux une amitié indéfectible. Apollon lui offrit de magnifiques présents :
Une baguette d’or, enroulée de deux serpents et surmontée d’ailes, le Caducée. Il le chargea également d’être le messager des dieux et de guider des âmes mortelles dans l’Hadès.
Enfin, il lui conseilla de rendre visite aux Thries, trois nymphes qui habitaient les forêts du mont Parnassse, et qui furent ses nourrisses bienveillantes.
Elles offriront au jeune dieu le don de prophétie mineure, réservant les paroles de Zeus à Apollon Pythien.
Ce fut là la principale geste d’Hermès. Dans les autres récits mythologiques, Il est un dieu secondaire qui vient souvent au secours des dieux et des hommes, et il connaît de nombreuses aventures amoureuses, en voici quelques exemples :
À un âge ou son apparence était tout à fait charmante aux yeux des dieux et des déesses, jeune homme beau et bien fait, il aimait passer du temps en compagnie des Heures et des Charites, déesses de la séduction, de la fécondité et de la beauté.
Il sera également l’un des nombreux amants d’Aphrodite, déesse de l’Amour, avec qui il concevra Hermaphrodite. Il est le père de Pan, dieu mi homme mi bouc. Il entretiendra une relation pédéraste avec Pollux, frère jumeau de Castor. Il s’unira aussi avec Calypso et Perséphone.
La suite de la tradition en fait un dieu secondaire, mais néanmoins précieux : lors de la Gigantomachie, ceint du casque d’Arès qui rend invisible son porteur, il tue le géant Hippolytos. Il délivre le dieu de la Guerre, enfermé par les géants dans une amphore de bronze.
Il sauvera même son père, Zeus, qui eut maille à partir avec le monstre Typhon, qui avait réussit à arracher puis cacher les tendons du roi des dieux.
Il aidera Ulysse, son arrière petit-fils, lors de son séjour sur l’ile de Circé, lui offrant une plante immunisant le héros contre les enchantements de la sorcière.
Il guidera Heraklès lorsque celui-ci descendit aux Enfers, et sera chargé de sa vente comme esclave à Omphale, en guise de purification après un meurtre.
Il aidera souvent son père à cacher ses maitresses ou ses enfants illégitimes de la colère d’Héra : il tuera Argos aux Cent Yeux, gardien d’Io, et cachera le petit Dionysos, né des amours de Zeus et Sémélé.
Hermès est un dieu bienveillant pour les hommes, outre le feu par frottement, il leur offre l’écriture, la danse, les poids et mesures, la flute de pan et la lyre. Il est dieu de la parole et de la voix, qu’il donne à Pandore.
Personification de la chance, de la ruse et de l’ingéniosité, il est le dieu du Commerce et des voleurs. Il veille sur l’entrée de la maison aux côtés de son frère, Apollon.
Ses attributs divins sont : les sandales ailées, le pétase - un chapeau à large bord - ailé, le caducée, et la bourse d’argent. Il est d’apparence jeune au corps athlétique.
Son culte était pratiqué dans tout le monde grec, et le dieu possédait de nombreuses épiclèses :
- Argiphonte ( Qui gonfle dans la clarté ).
- Acacésien ( Bienveillant ).
- Psychopompe ( Guide des âmes ). - Phutalmios ( Qui fait croitre ).
Paradoxalement, nous n’avons à ce jour pas découvert de temple dédié à Hermès en Grèce.
À Rome, en revanche, le temple de Mercure était situé sur l’Aventin. On a également mis au jour un temple dédié au dieu, au somme du Puy-de-Dôme, entre autres.
En revanche, telles nos croix et calvaires chrétiens qui parsèment les campagnes, des piliers Ithyphalliques, surmontés d’un buste et accompagnés d’inscriptions, appelés « Hermès » ont été retrouvés sur de nombreuses routes, carrefours, places et pas-de-portes de la Grèce.
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