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Depuis quelques années, le développement de deux UNGG est prévue a Fessenheim. Les UNGG sont poussés par le général de Gaulle (pour l'indépendance de la France) et le CEA (pour des raisons qui valent un autre thread).
« Continuer, en France, dans nos petites frontières, à poursuivre [les UNGG] à laquelle le monde ne s'intéresse pas, cela n'a plus de sens aujourd'hui. »
Du coup, il reste les REP. EDF développe les REP, c'est un long fleuve tranquille, tout est bien qui finit bien et les ampoules brillent dans les chaumières ?
Humm, pas tout a fait.
Framatome avec Westinghouse arrive a remporter le contrat pour Fessenheim. 2 réacteurs de même puissance que celui de Tihange.
Framatome remporte la décision, dans la lignée de Fessenheim, la construction 4 REP à Bugey.
General Electric, pour se protéger, a mis des marges sur son devis. Marges qui sont trop importantes pour EDF. Résultat : EDF annule sa commande.
1975 : L'abandon des REB rend la CGE inconsolable. Pour essayer de lui remonter le moral, il est confié a Alstom (filiale de CGE) la fourniture de toutes les turbines du futur parc nucléaire.
la faisabilité technique et économique est démontrée. La filière est sur les rails.
Maintenant qu'on a fait la part des choses entre REP et REB, pourquoi autant (58 !) de réacteurs ?
Pour y répondre revenons en 1973.
Après, viendront dans la lignée du retour d'expérience du 900, les paliers 1300 (P4 et P'4) et 1450 (N4) avec plusieurs améliorations :