Ces études corrigent pour les biais de mortalité classiques (âge, comorbidités, date).
Une de leurs limites est de beaucoup reposer sur les symptômes mais les dépistages aléatoires dans la population britannique ne suggèrent pas que le variant #V1 soit moins symptomatique.
4/N
Deux études plus récentes ont été beaucoup reprises par les médias et il semble important des les présenter, car bien que leur qualité soit sans comparaison avec les précédentes, elles peuvent biaiser la perception que nous avons de l'épidémie que nous subissions.
5/N
Le @TheLancetInfDis a publié une étude concluant à une absence de différence de mortalité.
Cette étude met en avant ses analyses «flashy» de génomique mais, quand on regarde ce qui compte, elle ne porte que sur moins de 500 patients dans 2 hôpitaux.
Une seconde étude de @LancetGH porte sur 25.000 individus (c’est mieux) mais se base sur des données de symptômes auto-déclarés (!) par les utilisateurs d’une app de téléphone (!!!).
Les études du @TheLancetInfDis et @LancetGH semblent donc peu puissantes (voire impuissantes) pour estimer des différences de mortalité.
Publiées le 12 avril, elles ne citent pas des études du 10 et 15 mars qu’elles savent être plus robustes, ce qui en soit en dit long...
8/N
On peut pointer les risques éthiques du modèle économique du gold #penaccess qui "créé de facto un alignement d'intérêts entre une maison d'édition qui souhaite maximiser ses profits et un auteur qui souhaite une liste de publications plus longue".
En résumé, au vu des connaissances actuelles, il semble donc malheureusement y avoir une #virulence accrue des infections causées par les virus de la lignée B.1.1.7 (le variant #V1).
Il n'existe pour le moment pas de données robustes pour les autres #variants (#V2 et #P1).
10/N
Elle conclut (désolé)
Précision : le @TheLancetInfDis n'impose pas le gold open access et publie donc les travaux d'auteurs n'ayant pas de financement (pour le @LancetGH, une publication nécessite 5000 USD, sauf accord des éditeurs).
Toutes nos excuses aux éditeurs pour la confusion potentielle.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Le preprint de notre analyse des #Ct des tests #RTPCR de #SARSCoV2, en partenariat avec la Société Française de Microbiologie et plus de 20 laboratoires de virologie français est maintenant en ligne. **NON RELU PAR LES PAIRS**
Il y a eu un débat sur ces Ct et l'opportunité de les communiquer aux patients.
Primo, cela dépend de l'échantillon. Secundo, pour les #coronavirus, il est risqué de voir dans le nombre de copies d'ARN une charge virale. osf.io/5gra3/
Notre analyse de la progression des #variants en France à partir de tests réalisés par le laboratoire CERBA et le @CHU_Montpellier est en preprint et en revue.
La carte régionale de la fréquence estimée des variants au 20 fév (scénario conservateur).
Notre site #COVIDici permet de visualiser l’épidémie de #COVID19 par région et département, ainsi que de visualiser les tendances sur 2 semaines basé sur notre modèle épidémiologique.
Le nombre de reproduction R est estimé à 1,09 [1,06 – 1,12], en concordance avec les approches statistiques. 2/N
Ce nombre est relativement stable depuis 2 semaines et rend compte de l'effet des fêtes de fin d'année. L'épidémie n'est plus sous contrôle, nous faisons face à un rebond avec un temps de doublement entre 1 et 2 mois.
Nous l'avions prévu en décembre :
First analyses support the idea that #B117#SARSCoV2#VOC has an increased transmissibility but unchanged clinical severity compared to already circulating variants. Is really an increase in transmission more problematic than an increase in lethality? Well, it depends. Thread 1/N
To keep things simple, let us, once again, take the canonical SIR model (Kermack & McKendrick, 1927) and look at how the cumulative mortality of COVID-19 would vary through time assuming no initial immunity (nor vaccination) but public health measures such that R < R0 = 3. 2/N
We explore 3 hypothetical scenarios: 1 (in grey) is the baseline -- as if the mutations carried by the variant were epidemiologically neutral; 2 (in pink) simulates a 50% increase in transmission and 3 (in blue) represents a 50% increase in lethality. 3/N