Le preprint de notre analyse des #Ct des tests #RTPCR de #SARSCoV2, en partenariat avec la Société Française de Microbiologie et plus de 20 laboratoires de virologie français est maintenant en ligne. **NON RELU PAR LES PAIRS**
Il y a eu un débat sur ces Ct et l'opportunité de les communiquer aux patients.
Primo, cela dépend de l'échantillon. Secundo, pour les #coronavirus, il est risqué de voir dans le nombre de copies d'ARN une charge virale. osf.io/5gra3/
**NON RELU PAR LES PAIRS** 3/N
Nos travaux portent sur des tests #RTPCR sur #SARSCOV2 réalisés chez environ 2 millions de personnes dans toute la France. On voit une hétérogénéité spatiale mais aussi temporelle (qui suit la dynamique de l'épidémie).
**NON RELU PAR LES PAIRS** 4/N
Nous confirmons que les valeurs de #Ct sont très variables. Par exemple, il y a un effet laboratoire mais aussi un effet du kit #RTPCR utilisé.
On voit que sur 12 kits comparés les gènes ciblés semblent aussi importer.
**NON RELU PAR LES PAIRS** 5/N
Cet effet "cible" est significatif et assez joli (pour un virologue). Que les #Ct de cibles #RTPCR dans le gène N soient plus faibles que ceux dans l'#ORF1 est cohérent avec le fait que pour les #coronavirus il existe plus de copies du coté 3'.
**NON RELU PAR LES PAIRS** 6/N
On trouve aussi que plus il s'est écoulé de jours depuis le début des symptômes, plus les #Ct sont élevés, ce qui est cohérent avec la cinétique de l'infection (cf. par exemple les travaux de l'équipe de Jérémie Guedj).
Notre analyse de la progression des #variants en France à partir de tests réalisés par le laboratoire CERBA et le @CHU_Montpellier est en preprint et en revue.
La carte régionale de la fréquence estimée des variants au 20 fév (scénario conservateur).
Notre site #COVIDici permet de visualiser l’épidémie de #COVID19 par région et département, ainsi que de visualiser les tendances sur 2 semaines basé sur notre modèle épidémiologique.
Le nombre de reproduction R est estimé à 1,09 [1,06 – 1,12], en concordance avec les approches statistiques. 2/N
Ce nombre est relativement stable depuis 2 semaines et rend compte de l'effet des fêtes de fin d'année. L'épidémie n'est plus sous contrôle, nous faisons face à un rebond avec un temps de doublement entre 1 et 2 mois.
Nous l'avions prévu en décembre :
First analyses support the idea that #B117#SARSCoV2#VOC has an increased transmissibility but unchanged clinical severity compared to already circulating variants. Is really an increase in transmission more problematic than an increase in lethality? Well, it depends. Thread 1/N
To keep things simple, let us, once again, take the canonical SIR model (Kermack & McKendrick, 1927) and look at how the cumulative mortality of COVID-19 would vary through time assuming no initial immunity (nor vaccination) but public health measures such that R < R0 = 3. 2/N
We explore 3 hypothetical scenarios: 1 (in grey) is the baseline -- as if the mutations carried by the variant were epidemiologically neutral; 2 (in pink) simulates a 50% increase in transmission and 3 (in blue) represents a 50% increase in lethality. 3/N
Des modèles de fin Déc suggèrent que son R0 est plus de 50 % supérieur aux autres variants.
Cause ou conséquence ? Le variant s’est-il fixé « par hasard » ou de par son avantage ?
On en sait un peu plus.
1/N
Le #variant#B117 a été détecté car 25 % des tests #PCR britanniques ont 3 cibles dans le génome viral et, pour le #B117, 2 sur 3 sont positives. Mais seul le séquençage permet d’être sûr.
Selon @PHE_uk, en Oct, 3 % des tests douteux étaient liés à #B117, en Déc > 95 %
2/N
Les analyses préliminaires de @cmmid_lshtm montrent que ce #variant s’est propagé rapidement dans des régions mais pas dans d’autres.
Les données de mobilité ne semblent pas expliquer ces différences. L'avantage de #B117 serait alors de 50 à 74 %.