⚠️, ça va être long!
Et peut-être pas passionnant... déso d'avance.
(Oui, je sais bien me vendre ! Pourquoi croyez-vous que je suis en socio)
Constat : Les artistes, ils ont choisi leur métier. Métier qui, en plus, a la réputation d'être épanouissant.
DONC, les artistes devraient être heureux-ses au travail ! =D
Du coup énigme : pourquoi est-ce qu’ils s’impliquent ainsi dans ces professions ?
(bon, j’imagine qu’il a posé d’autres questions, mais vous avez l’idée).
Jérémy Sinigaglia se donne comme premier objectif de comprendre comment les artistes peuvent faire pour être heureux-ses au travail. Grâce aux entretiens, il repère 2 niveaux sur lesquels agissent les artistes...
(NB ⚠️⚠️ : je me borne là à une présentation ultra-synthétique des résultats. J’y reviens plus tard).
Énigme, énigme !
(Attention ça va devenir technique...)
Eh oui.
C’est la même logique que le syndrome de l’imposteur/syndrome du génie (oui, je fais de l'autopromo éhontée -> socio-bd.blogspot.com/2018/11/la-rec…)
En insistant sur le bonheur au travail, les artistes évitent de se remettre en cause/remettre en cause le système.
(et non, ce n'est pas fini 😀)
(déso)
(désolé de vous instrumentaliser de la sorte 😬).
->
-> Grosse relativisation de la souffrance vécue.
Voire même en étant sanctionné-es positivement ("t'as bien raison")
Et, à l’inverse, dans quel cadre elle ne serait pas possible. Sans partir du principe que cette plainte sera forcément sanctionnée/inaudible.
Sans laisser des tiers définir ces problèmes à leur place.
En effet, en lisant vite, on pourrait dire "Ces artistes ne seraient pas vraiment heureux-ses : ils/elles croiraient en l’illusio".
Et pas n’importe laquelle : une rationalité économique, de rentabiilité.
Outre le fait que l’on retombe sur un argument que l’auteur avait lui-même remis en cause, c’est problématique du point de vue logique.
Bon euh… Comment dire.
Je ne sais même pas par quel contre-exemple commencer…
-> lassociation.fr/fr_FR/#!catalo…
C'est passionnant !
Et bien figurez-vous que pleins d’acteurs du milieu de la BD font la même remarque...
Les problèmes des artistes/auteur-rices sont régulièrement rabattus sur un plan psychique. Et plus souvent encore sur un plan Individuel.
Il est donc possible d’apprécier réellement un métier et de s’y investir de manière pleine !
(coucou les collègues de l’ESR 😘)
(C’est d’ailleurs ce qu'Obion a immédiatement souligné : )
Donc plutôt qu’en écraser une au détriment des autres, il me semble plus pertinent de chercher à les repérer et de comprendre comment ces personnes les articulent.
Ce n’est pas si contradictoire !
Mais il faut rappeler que l’intériorisation du destin social résulte d’une confrontation à une organisation spécifique du travail.
Donc en soi, l’analyse proposée me convient.
Les auteur-rices comme les chercheur-ses se diront sans doute que j’enfonce des portes-ouvertes...
Un petit gif d'une chauve-souris grignotant une banane pour me faire pardonner.
Arrêtez les rotatives, j'ai dit des bêtises!!!
(c’est ça, @socio_reflexe ?)
(cf. ici --> )
(bon, Bourdieu précise "aujourd'hui au moins". But still...)
Hasard du calendrier ou signe divin... peu importe : désormais je n'aurais plus d'excuse !
(vous noterez la tentative désespérée de faire croire qu'avant j'en avais une?)