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"Il hait les Blancs". Phrase signée par le président des #EtatsUnis D.#Trump contre le révérend afro-américain Al Sharpton. On est cette fois au-delà du dog whistle: le président US se pose littéralement, dans le texte, en champion de la défense des Blancs. Pas anodin.
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2) Juste les faits. En 15 jours, le président US D. #Trump, aura donc:
. intimé à 4 élues citoyennes US de retourner là d'où elles viennent;
. évoqué Baltimore, afro-américaine à 60%, en ville où nul être humain ne vivrait;
. décrit 1 leader afro-américain "détestant les Blancs".
. intimé à 4 élues citoyennes US de retourner là d'où elles viennent;
. évoqué Baltimore, afro-américaine à 60%, en ville où nul être humain ne vivrait;
. décrit 1 leader afro-américain "détestant les Blancs".
3) Si on essaie de faire de l'analyse politique au-delà des indignations, #Trump s'adresse exclusivement par ses provocations raciales à son socle électoral premier, les Blancs working-class, particulièrement nombreux dans des Etats possiblement décisifs en 2020 tel le Wisconsin
4)…le but 1er de #Trump est de souder, encore plus qu'en 2016, autour de lui ces Blancs qui se sentent délaissés et maltraités et s'identifieront à ce président attaqué- comme eux- injustement- selon eux- pour racisme et préjugés. Explications ici. washingtonpost.com/politics/trump…
5) 1 grande question pour 2020 est de savoir si les électeurs blancs mobilisés par #Trump sur le ressentiment racial- "nous ne sommes pas racistes, les autres galvaudent ce terme"- seront plus nombreux que ceux révulsés par ses provocations. A suivre. nbcnews.com/politics/2020-…
#Postscriptum Et sinon1 même tactique pour #Trump: cibler, cliver, provoquer l'indignation, et la retourner à l'envoyeur en miroir. 9h après Sharpton, il soutient 1 candidat républicain procureur général du Kentucky...afro-américain. "Moi raciste?"#CQFD
