Grâce à un partenariat avec l’opération @DataForGood_FR de @FacebookFR et l’@umontpellier, l'équipe a pu valider un modèle qui vise à expliquer les variations des nombres quotidiens d’admission et de décès à l'hôpital pour #COVID19.
L’originalité de l’approche réside dans le modèle et les données utilisées.
@FacebookFR donne accès à des données de #colocalisation entre 2 personnes, plus appropriées pour une épidémie car reflètant un #contact (et non juste la position d'une personne).
3/N
Nous avons utilisé ces données pour paramétrer un #réseau de contacts (pondéré) entre départements français.
Plus il y a eu d’événements de #colocalisation entre deux personnes issues de deux départements donnés, plus ces départements sont connectés.
4/N
Pour l’analyse, nous avons comparé des métriques du réseau telles que le #clustering, la #courbure ou le nombre de liens nuls partant d’un département.
Nous avons aussi inclus des données plus classiques : géolocalisation (#Google), température, taux de positivité...
5/N
Nous avons ensuite réalisé des analyses de séries temporelles (#ARIMA) afin d’anticiper au mieux, à partir d’un jour J, les hospitalisations et les décès 7 et 14 jours plus tard.
Sur une carte, on peut voir comment les #confinements modifient les départements les plus connectés entre eux dans le réseau (liens en rouge) et le nombre de liens nuls de ces départements (points noirs).
8/N
La prise en compte des données de mobilité et de #colocalisation permet d’améliorer de 50 % l’anticipation des chiffres hospitaliers par rapport à un modèle nul qui ne prend en compte que les données à expliquer.
L'amélioration fonctionne même sur un horizon de 14 jours !
9/N
Pour expliquer les hospitalisations à 1 ou même à 2 semaines, connaître la tendance passée est déjà pas mal (courbe verte).
Dans des périodes de changement, les données @FacebookFR sont celles le plus souvent sélectionnées pour élaboré le modèle multi-factoriel (en rouge).
10/N
Ces travaux illustrent et quantifient l’apport potentiel des données de #colocalisation en santé publique.
Leur combinaison avec des modèles mécanistiques pourrait permettre de grandement anticiper les dynamiques épidémiologiques à court terme.
Nous venons de finaliser une étude (non encore évaluée par les pairs ⚠️) pour essayer de l'estimer.
Un fil 1/n 🧵👇
L'efficacité des vaccins 💉contre les formes symptomatiques et sévères est bien établie. Toutefois, pour estimer le nombre de formes critiques évitées *en vie réelle*, il est indispensable d'intégrer de la réduction de la circulation virale conférée par la vaccination. 2/n
Pour cela, nous avons utilisé notre modèle COVIDSIM, dont les projections feront l'objet d'une analyse rétrospective à paraître dans les prochains jours dans @AccpmJ, afin de réaliser des simulations contrefactuelles. 3/n
Les hypothèses communes sont plutôt optimistes : 1) la vaccination est rapide (66% de la population totale vaccinée 2 doses au 1e sept.), 2) aucun relâchement des gestes barrières n'a lieu avant au moins le 14 juil., 2/12
3) le R au 5 juil. valant 1.14 (ce que l'on estime actuellement sur les données d'admissions en soins critiques). 3/12
Le preprint de notre analyse des #Ct des tests #RTPCR de #SARSCoV2, en partenariat avec la Société Française de Microbiologie et plus de 20 laboratoires de virologie français est maintenant en ligne. **NON RELU PAR LES PAIRS**
Il y a eu un débat sur ces Ct et l'opportunité de les communiquer aux patients.
Primo, cela dépend de l'échantillon. Secundo, pour les #coronavirus, il est risqué de voir dans le nombre de copies d'ARN une charge virale. osf.io/5gra3/
Notre analyse de la progression des #variants en France à partir de tests réalisés par le laboratoire CERBA et le @CHU_Montpellier est en preprint et en revue.
La carte régionale de la fréquence estimée des variants au 20 fév (scénario conservateur).