Il y a quelques années une nouvelle idée a émergé : et si le sel était un facteur de risque de SEP ?
Du coup, maintenant qu'on a l'hypothèse, il faut regarder ce qui se passe chez les bestioles.
Sauf que pour l'instant on n'a pas essayé chez l'humain.
Donc étape deux : faire des expériences chez l'homme.
Oui je sais c'est fou, mais en fait c'est pas éthique (et on manque de volontaires).
La deuxième d'être quantifiable avec une assez grande précision.
Et du coup il faut reprendre la méthodologie des études (le truc que vient de découvrir @Formindep qui tweet sur la disparité des résultats entres équipes selon la méthodo statistique).
Mais, me direz-vous, ok c'est pas précis, mais les études dans les urines ça c'est fiable ça ! On peut pas se planter ! (Hein @BioHospitalix )
Et on leur demande : où puis-je trouver dans le corps, un compartiment où....
Et là les physiologistes répondent : LA PEAU.
Et là on fait : Ah...
Et ça tombe bien parce qu'en fait pour mesurer le sodium dans la peau, il faut en fait des radiologues.
Non.
Ça montre juste que les patients SEP ont plus de sel dans la peau que les autres. Mais ça fait pas une cause.
C'est comme dire : avoir des seins donne la SEP juste parce que le ratio femme/homme de la SEP est de 2/1.
En voilà une, dont rien ne dit qu'elle est valable (il faudra des études).
Les patients qui mangent beaucoup de sel ont une flore intestinale très pauvre en lactobacilles. Pourquoi ? J'en sais rien je suis pas bactériologiste.
Parce que non confirmées par des études