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1/n- sans discuter de l' intérêt ou non de la vaccination généralisée, qui est un autre débat, on commence à comprendre l'utilité de cette dramatisation permanente des cas de rougeole
2/n à savoir : 1-disséminer le scientisme, qui est une version dévoyée de la science, à la fois simpliste, absolutiste et totalitaire qui permet de donner le pouvoir à " cx qui savent" qui st souvt très proches des intérêts commerciaux ds labos
3/n 2- justifier la coercition au nom de la science, C' est à dire en réalité au nom du scientisme. Coercition qui se bannalise de plus en plus dans le monde et qui s' étend à d' autres domaines que la vaccination.
4/ n Rappellons Qu' avant l' introduction du vaccin contre la rougeole dans le calendrier vaccinal la létalité de la rougeole avait déjà diminué de plus de 90% et était en moyenne, dans les années 70 de 20 à 30 dc par an
5/n Rappelons que la létalité de la rougeole et ses complications ne sont pas seulement liés à des conditions médicales mais aux conditions de vie et de nutrition , qui déterminent largement une différence de l' ordre d' un facteur 100 a 1000 entre pays pauvres et riches
6/n A savoir moins de 1 décès pour 10 000 cas dans les pays occidentaux et jusqu' a 25% dans les pays pauvres.Certaines complications et décès en France étant aussi attribuables à l' extrême pauvreté.
7/n Rappelons Qu' avant l' introduction du vaccin dans les années 70 il y avait donc 20 à 30 décès par an, autant de séquelles des encéphalites, surt chez ds adultes imlunodéprimés et environ 3000 A 5000 hospitalisations par an.
8/ n Ce qui rend l' épidémiologie de la rougeole très proche de celle de la varicelle et nettement moins menaçante que celle de la grippe.
9/n Or, on n'assiste pas à des scènes de panique lorsque survient, chaque année, une épidémie de varicelle.
10 Donc, un peu de calme, de nuance et de pondération: arrêtons d' utiliser la rougeole pour justifier une prise de pouvoir par la frange la plus ignare et la plus intéressée du monde médical.
11 Quelques notions sur la rougeole dans l'ère pré et post vaccinale pour compléter le thread. La diminution de la sévérité des épidémies de rougeole et du nombre de décès s'est produite bien avant l'ère vaccinale, en France et dns ls auts pays développés. opac.invs.sante.fr/doc_num.php?ex… 
12 Mais contrairement à ce que dit Nicole Guérin, la diminution de la léthalité de la rougeole n'est pas essentiellement due à une meilleure prise en charge des cas, mais parce que des personnes bien nourries et en bonne santé font moins de complications et moins sévères.
13 Ainsi dans cette observation en Guinéé Bissau à la fin des années 70 ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6699411 la létalité due à une épidémie de rougeole était de 25% parmi les enfants de moins de 3 ans ayant contracté la rougeole et 7,6% des enfants en snt décédés dans l'année.
14 Dans une étude effectuée 15 ans plus tôt en Angleterre, 1% des enfants ayant contracté une rougeole avaient dû être hospitalisés ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
15 Ce qui signifie que la rougeole, comme d'autres maladies infectieuses, est une maladie bien moins grave et sujette aux complications quand on ne souffre pas de malnutrition, même si certains ont tenté de nier cette évidence.
16 Il y a 60 ans, dans les pays développés, la létalité de la rougeole (nombre de décès par rapport au nombre de cas) était donc de l'ordre de 2 pour 10 000 cas. La médiane d'âge des cas de rougeole de 3 à 4 ans et le pourcentage des hospitalisations pour complications de 1%.
17 Au niveau mondial, ce qui fait la gravité de la rougeole, c'est donc la pauvreté et la malnutrition. D'autres facteurs de gravité peuvent être retenus bien que sans commune mesure avec la malnutrition: l'âge, par exemple.
18 Dans l'ère pré-vaccinale 98% des 400 000 à 500 000 cas de rougeole symptomatique avaient lieu entre 1 et 19 ans.
19 Mais si le risque de complications (otites, complications respiratoires, complictns neuro) est globalement à peu près le même à tous les âges
20 Le risque de complications grave nécessitant une hospiltaisation est bien plus fréquent aux âges extrêmes pris en considération soit avant un an et après 20 ans
21 La rougeole présente aussi plus souvent des complications sévères et est plus souvent létale chez les adultes fulltext.bdsp.ehesp.fr/Invs/Beh/1997/…
22 Le risque d'encéphalite est aussi 4 à 5 fois plus élevés chez les adolescents et les adultes
23 Si la gravité est plus grande chez les adultes, une raison très probable c'est la fréquence plus importante de personnes souffrant de pathologies chroniques chez les adultes, notamment insuffisance respiratoire chronique et immunodépression.
24 L'âge médian des 36 sujets hospitalisés en unités de soins intensifs entre 2009 et 2011 en France était de 29 ans, alors que l'âge moyen des cas répertoriés était de 12 à 13 ans ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
25 Parmi ces sujets 16 avaient des pathologies chroniques, insuffisance respiratoire (9) ou immunodépression (7), 3 étaient obèses et 5 étaient des femmes enceinte. Les autres cas n'ont pas été décrits.
26 Les 5 patients décédés étaient immunodéprimés.
27 Je rappelle que le pourcentage des cas hospitalisées eu début des années 60 en Angleterre était de 1%. Comment expliquer alors que l'INVS annonce des taux de 41% actuellement? invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thema…
28 Pour deux raisons: probablement: 1- parce que une bonne partie de ces hospitalisations ont lieu par précaution chez des personnes qui ne présentent pas de complications ou en tous cas pas de complications graves
29 Et 2- parce qu'il y a probablement beaucoup beaucoup plus de cas en réalité que ce qui est annoncé, peut-être 20 ou 30 fois plus, ce qui est un problème récurrent de la surveillance des maladies non graves, pour lesquelles le recours aux soins n'est pas systématique.
30 Donc le dénominateur est faux et ne permet en réalité de tirer aucune conclusion quant à la sévérité de l'épidémie.
31 Donc, la vaccination a permis de réduire le nombre de cas, notamment avant un an (environ 5% des cas avant la vaccination), mais a aussi déplacé le problème vers des âges et des populations où les cas ont plus de risques d'être graves ou létaux.
32 Dans tous ls cas, les conséquences de la rougeole et des cas résiduels de rougeole ne justifient pas la dramatisation actuelle des enjeux et le colportage d'informations tronquées ou fausses dans le but d'effrayer et de manipuler.
33 Erratum: la proportion des cas entre 1 et 19 ans avant la vaccination était de 95% et non 98%. 0,5% des cas environ, avaient lieu chez des sujets de plus de 20 ans, ce qui correspondrait lors d'une épidémie moyenne avant la vaccination à 2000 cas dans cette tranche d'âge.
