C'est la promesse de l'optimisation des #Prairies !
Un thread
🔽🔽🔽
Elle occupe environ 13 millions d'hectares soit près de la moitié de la Surface Agricole Utile (7,7 millions d'ha de prairies permanentes et 4,9 millions d'ha de prairies temporaires)
Lorsque ces éleveurs mettent en pratique des méthodes de gestion optimisée, d'intensification, des prairies...
Cette intensification est également une piste pour permettre de stocker + de carbone dans les sols et profiter des nombreuses aménités environnementales des #prairies
web-agri.fr/conduite-eleva…
Mieux valoriser l'herbe des prairies, c'est trouver le point d'équilibre entre 2 objectifs importants mais antagonistes :
- Les besoins & les performances individuelles des animaux à nourrir (la priorité des éleveurs)
- La valorisation de l'herbe à l'hectare
Cela les conduit donc a privilégier cet objectif avant celui de la bonne valorisation de l'herbe à l'hectare
Or, c'est précisément ce qui les éloigne de l'optimum
Miser sur la productivité par ha est 8 X + productif que miser sur la productivité par animaux
(R. Delargarde - Fourrages (2009) 198, 175-190)
3 - Laisser l'herbe reconstituer ses réserves entre 2 exploitations
Le respect de ces 3 règles permet surtout d'assurer la qualité de l'herbe et la pérennité des prairies
La plupart de ces techniques sont largement inspirées du "pâturage rationnel intensif" décrit par un français, André Voisin
patre.over-blog.com/article-les-te…
Le déprimage consiste à venir exploiter l'herbe tôt en sortie d'hiver pour un grand nombre d'avantages ⤵️
En moyenne, les prairies permanentes produisent 5 tonnes de MS/ha/an et les prairies temporaires 9 tonnes MS/ha/an (mais elles peuvent produire + de 16 t/MS/ha/an)
Chez plus de 80% des éleveurs, la productivité des prairies peut être optimisée...
Pour simplifier & étendre ces chiffres à l'ensemble des prairies françaises, mettons que la généralisation des méthodes
Avec nos 13 millions de tonnes de MS de plus il est donc théoriquement possible de nourrir
1 424 657 vaches en plus !!!!
Soit augmenter de 7,6% le cheptel bovin français actuel estimé à 18,5 millions d'animaux
➕ de rentabilité pour les éleveurs
➕ de fumier pour nourrir les cultures,
➕ de protéines de bonne qualité moins chère pour nourrir la population avec des produits 🇫🇷
➕ de carbone stocké dans les sols
Nourrir des animaux avec de l'herbe, ressource non digestible pour l'homme, est donc une excellente manière de valoriser ces terres pour produire de la nourriture
Elles sont quasi indispensables en #bio et représentent + de 65% de la SAU de l'#agriculture biologique
1 - L'impact carbone de notre #alimentation dépend plus de la quantité de calories que de leur origine (animale ou végétale)
inra.fr/Chercheurs-etu…
"La #Prairie est de tous les scénarios pour une #Agriculture & une #Alimentation durable"
Merci