Thread by @BB27000

Toujours dans l’optique de vous aider dans le merdier actuel, voici un thread des principaux acteurs du drame qui se joue à la SNCF actuellement.

Attention suivez bien. ⤵️⤵️⤵️

Pepy Guillaume: à la tête de la SNCF depuis 10 ans. Il va bientôt quitter son poste d’ici une à deux semaines.

Cette grogne sociale à la fin de son mandat n’est clairement pas le happy-end qu’il attendait. D’où sa colère a BFMTV.

Farandou Jean-Pierre: successeur de Pepy, il va sûrement hériter d’une situation critique au pire moment.
Les réformes qu’ils doit mener à la sncf face à l’arrivée de la concurrence sont nombreuses et potentiellement explosive.

Lacroix Franck: c’est le grand directeur de TER.
C’est les TER qui sont concerné par la mise en place de l’EAS.
Les conducteurs n’en veulent pas, et les contrôleurs encore moins bien sûr.

Krakovitch Alain: c’est le grand directeur des RER. Ils sont tous déjà EAS depuis quasiment 20 ans. Mais ces conducteurs sont solidaires de ceux du TER, d’où les problèmes rencontrés sur l’IDF aussi.

Djebarri Jean Baptiste: Secrétaire d’état au Transport. Se retrouve dans le merdier sans trop le vouloir.
Pilote d’avion à la base, je pense qu’il doit avoir le niveau technique pour comprendre les enjeux en cours.

Martinez Philipe et Brun Laurent.
C’est le secrétaire CGT et secrétaires des cheminots CGT.
Ils sont à l’origine du Droit de Retrait.

Ce droit de retrait est politiquement un excellent coup joué par la CGT. Qui je le rappelle est le syndicat principal de la SNCF.

A la ramasse depuis la réforme Macron de 2017, la CGT était affaibli à sa base avec des cheminots démotivés.

Démotivés mais toujours avec une colère intérieure.

Le droit de retrait, contrairement à une grève, ne nécessite pas de prévenir 48 heures à l’avance la SNCF de la tenue de poste, ou non, de la part des cheminots.

C’est donc un « cadeaux » empoissonné offert à Pepy pile poil pour la fin de son mandat.

Pire, je pense que la CGT n’imaginait même pas le « succès » de leur droit de retrait, preuve d’un malaise générale dans la boite.

La communication maladroite des premiers jours, et des médias toujours prompt à casser du cheminots, ne va pas DU TOUT arranger la situation.

Tout cela finira au juridique à grand coup ( a grand coût) d’avocat SNCF VS syndicat.

Le dialogue social est au point mort. Je souhaite réellement bien du courage à ceux qui doivent retisser les liens.

PS: Devant l’affluence de questions que vous me posez, je ne peux pas répondre à tous. D’avance désolé.

Sachez cependant que si plusieurs questions se ressemblent je referais une explication collégiale.