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L’optimisme de l’armée congolaise contredit par de nouveaux massacres des #ADF [Blog KST] #Beni Nord-#Kivu #RDC blog.kivusecurity.org/fr/loptimisme-…

Malgré la prise de "Madina", le quartier général des #ADF, et l'annonce de la mort de 5 des 6 chefs de ce groupe armé par les #FARDC, les massacres se poursuivent à un rythme effréné dans le territoire de #Beni. #RDC

Les rares bilans des combats communiqués par les #FARDC sont contestés par de nombreuses sources diplomatiques et onusiennes. Une source ayant requis l'anonymat estime que près de 300 soldats congolais seraient morts depuis le début de l'offensive contre les #ADF en novembre #RDC

Néanmoins, le mode opératoire des présumés #ADF a changé depuis la fin novembre. Il s'attaquent désormais moins aux villes et plus aux villages, notamment dans le nord-ouest du territoire de #Beni. #RDC

Les #FARDC continuent d'interpréter cela comme une tentative de diversion des #ADF pour les forcer à quitter le triangle de la mort afin que le groupe armé puisse reprendre ses bases. #RDC

Elles ont néanmoins renforcé leurs positions à #Mangina début février avec l'envoi d'une compagnie. #RDC #Beni #ADF

Par ailleurs, lors de plusieurs massacres récents, les présumés #ADF sont repartis avec de la nourriture. C'est inhabituel de leur part et cela laisse supposer que leurs lignes de ravitaillement ont été perturbées par les opérations. #RDC #Beni

Le risque pour les #FARDC: une répétition du scénario de 2014, lorsqu'elles avaient réussi à affaiblir les #ADF, conquis #Madina, mais pas mis fin aux massacres de civils ni empêché que les #ADF ne parviennent finalement à reprendre leurs positions. #RDC #Beni

Le général français Jean Baillaud, commandant adjoint de la force de la Monusco en 2014, tire aujourd'hui des leçons de son expérience: "Avec le recul, je constate que nous avions une approche trop binaire du conflit". #RDC #ADF #Beni

"Nous pensions que les #ADF étaient un ennemi bien identifié que nous pouvions vaincre avec une opération militaire. Or on le voit clairement aujourd’hui: ce n’est pas seulement un groupe armé, mais un réseau, qui contrôle tout un pan de l’économie locale et jouit de complicités"