1 #journaliste de New York Kevin Vesey fut menacé et insulté par des manifestants pro-#Trump et anti-#confinement. Le président reprend sa vidéo virale pour célébrer ces menaces et insultes. Le message a le mérite d'être clair. En cas de malheur, ce ne sera pas accidentel.
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2) Toujours les mêmes remarques: #Trump se sert sciemment de ces foules- peu nombreuses- anti-#confinement pour faire pression sur les gouverneurs (Liberate) et ici sur la presse dans son travail de rapport des faits, instrumentalisant leur haine comme moyen de surmobilisation...
3)... pour #Trump, c'est 1 instrument politique de rapport de forces dans 1 démocratie muée en combat factionnel. Comme au #Michigan jeudi où la perspective d'1 manifestation armée force l'assemblée locale à ajourner sa session et le Capitole à fermer.bloomberg.com/news/articles/…
4) Mais la question centrale, même si ces "foules" criant leur haine sont peu nombreuses, est leur réception du message de #Trump. Qu'advient-il de ces manifestants chauffés à blanc contre les journalistes, les gouverneurs démocrates et tous ceux en désaccord si Trump est battu?
5) On ne peut prévoir l'avenir mais comment y aurait il 1 consensus national possible sur le résultat d'1 élection si 1 partie- même minoritaire et infime- de la population est persuadée que son président- #Trump- fut victime d'1 complot de médias et de politiques "hors nation"?
6) C'est l'aboutissement d'1 rhétorique faisant de tout fait contraire à mon opinion 1 simple opinion ennemie voulant s'imposer à la mienne. Or, les journalistes sont en démocratie ceux qui doivent relayer les faits dans l'opinion publique, pour rendre tout pouvoir responsable...
7) Et #Trump a bâti conquête puis exercice du pouvoir, usant des problèmes du journalisme (confusion avec l'éditorialisme, appropriation d' 1 partie de la presse par des intérêts industriels), par cet étiquetage des journalistes en relais d'1 opinion ennemie et non plus de faits
8) Cet étiquetage "fake news"du journalisme a 2 avantages politiques immenses pour #Trump. Il n'a plus à rendre compte de faits, ces derniers, s'ils sont contraires, deviennent des opinions malignes. Et cela galvanise ses partisans mobilisés contre 1 ennemi taisant LEURS opinions
9) Par la disqualification des journalistes puis du parti adverse, 1 opinion pro-#Trump gagne 2 fois: elle n'est plus jamais démentie par les faits ET acquiert le statut de vérité nécessairement "cachée"par le complot de ces 2 puissances ennemies, sacralisant son combat politique
#Postscriptum (I) Face à cette rhétorique disqualifiante, le tweet d'#Obama appelant à voter marque le choix démocrate maintenu d' 1 mobilisation politique par le sentiment démocratique. Et implique pour les démocrates l'acceptation préalable du résultat des urnes face à #Trump..
#Postscriptum (II) ...mais 1 des enjeux de l'élection 2020 est de savoir si la doctrine "réconciliatrice" d'#Obama, misant sur la réunion nationale et le réflexe démocratique face à #Trump, peut durer et s'il n'y aura pas 1 tentation "du feu par le feu"
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#Courrierdeslecteurs (I) Oui, le @nytimes bat des records d'abonnement numérique (+587000 en 1 trimestre). Mais #FoxNews fait des pics d'audience sur ses tranches pro-#Trump. Renouveau de l'info ou 2 nations s'informant là où leurs opinions sont confortées?
#Courrierdeslecteurs (II) Le paysage média à la fin du 1er mandat #Trump est celui d'1 pays où chacun s'informe selon ses opinions préalables. 2 nations informées par 2 récits du monde différents,convaincues que celui de l'autre n'est qu'1 opinion ennemie.pewresearch.org/fact-tank/2020… 
#Courrierdeslecteurs (III) 1 des grandes réussites de la rhétorique disqualifiante de #Trump contre le journalisme factuel: ses partisans ne s'informent presque plus qu'auprès de Fox News cf. enquêtes @pewresearch),et en retour, bien des démocrates vont vers l'éditorialisme MNSBC
