C'est un problème courant, et pas que dans le #nucléaire, loin de là : santa (#vaccins), agri (#OGM, #glyphosate), espace (frôlage de la Terre, vaisseaux extraterrestres...).
Courant et insupportable.
Courant et insupportable.
Les ONG, les politiques, les journaux... Peuvent dire n'importe quoi, haut et fort, et plus c'est stupide, plus c'est susceptible de buzzer.
Ensuite vient le temps pendant lequel les connaisseurs vont chercher à comprendre, exprimer leurs doutes, critiques, etc.
Ensuite vient le temps pendant lequel les connaisseurs vont chercher à comprendre, exprimer leurs doutes, critiques, etc.
Ils vont décrypter les documents source là où les communicants vont s'être parfois contentés des communiqués de presse, chercher à discuter entre eux, s'interroger, comparer leurs connaissances.
Alors, si un démenti s'impose, il sera diffusé. Souvent officieusement, de manière individuelle et militante, parfois officiellement, sous la forme d'un correctif, un erratum en fin de journal ou un ajout sur le site web.
Et ce... Bien après le temps du buzz, bien après l'écoulement de 90% des vues et lectures.
Ce qui va être resté dans les esprit du plus grand nombre va être la première lecture, le scandale, le gros titre qui a diffusé.
Ce qui va être resté dans les esprit du plus grand nombre va être la première lecture, le scandale, le gros titre qui a diffusé.
Les limites voire les erreurs ne seront connues que des initiés, pas de l'opinion publique ni de ceux qui dépendant de l'opinion publique (les décideurs).
Ceux qui ont intérêt à voir diffusées des fausses informations ou approximations, et qui les auront diffusées, seront récompensées : les émetteurs auront fait passer leur message, leurs relais auront eu leurs vues, clics, achats...
Calomniez,
Calomniez.
Il en restera toujours quelque chose.
Calomniez.
Il en restera toujours quelque chose.
L'exemple le plus frappant pour moi concerne les OGM et l'affaire Séralini.
Plus récemment, l'affaire des bébés sans bras, ou évidemment le glyphosate.
Encore plus frais, la sortie du rapport ADEME sur le #MixElectrique.
Plus récemment, l'affaire des bébés sans bras, ou évidemment le glyphosate.
Encore plus frais, la sortie du rapport ADEME sur le #MixElectrique.
Même si l'on s'est démenés pour être réactifs et proposer quelques éléments de critique en quelques heures après la publication de la synthèse, il est et demeurera éternellement impossible d'être plus rapides que les médias qui avaient le communiqué de presse en main...
...avant même que nous autre n'ayons connaissance du document.
Que peut-on faire contre ça ?
La rigueur aura peu d'écho, la vitesse de réaction ne sera jamais suffisante.
Sérieusement, que peut-on faire ?
Que peut-on faire contre ça ?
La rigueur aura peu d'écho, la vitesse de réaction ne sera jamais suffisante.
Sérieusement, que peut-on faire ?
L'une des seules voies que je vois est d'encourager les relais d'information a faire preuve d'un peu plus de discernement et moins se précipiter sur la parution sur la seule base d'un communiqué de presse et d'une paire de coups de fil pour faire confirmer l'information.
Et pour ça, il faut que le public soit demandeur de ce discernement, de ce temps plus lent pour une information plus viable.
Et une nouvelle fois, je pose la question : comment peut-on faire...?
Et une nouvelle fois, je pose la question : comment peut-on faire...?
@threadreaderapp, please unroll :)
