Moment lunaire aux Assises du CSFRS, lorsqu'un "éditorialiste" qui doit nous parler de la situation économique russe nous explique doctement la "dégénérescence des nations européennes" : immigration, homosexualité, naissances en chute libre, "islam aux commandes"
le tout appuyé sur des données farfelues dont on ne connaîtra évidemment pas la source. Un grand nawak avec 0 analyse et aucun contradicteur (la TR était dirigée par X. Raufer). Des applaudissements dans la salle mais aussi des huées. In fine, face à un
comportement aussi grossier qu'inapproprié (mais bon, hein, les Etats occidentaux n'ont aucune réalisation derrière eux, hein...), c'est donc l'assistance qui est rappelée à l'ordre : nous sommes priés de plonger dans un grand bain de fake news en gardant le sourire.
Franchement, la Russie ne mérite pas d'être représentée par pareil olibrius, tout comme il est incompréhensible que la France se laisse ainsi marcher sur les pieds au nom de "l'écoute de l'autre" (refrain connu de la bataille sur la Crimée)...
