#AFS2019
Méthodologie : enquête longitudinale auprès d'une cinquantaine d'enfants d'un quartier populaire de Lyon. 2 entretiens individuels avec chaque enfants.
1. "Pour s'évader", lecture de divertissement
2. "Pour apprendre", lecture didactique
3. "Pour se parfaire", lecture de salut
4. "Pour lire", lecture esthète.
2. Usages didactiques (pour apprendre)
3. Usages scolaires (pour réussir à l'école)
4. Usages de salut (pour se construire).
Plusieurs exemples pour ces différents cas :
4/ Faire des sciences pour se construire est plutôt chez les jeunes filles. C'est un dépassement de faire des sciences pour apprendre : ça va nous permettre d'avoir une vie meilleure, d'être + capable.
- P. François et N. Berkouk "Les concours sont-ils neutres ? Concurrence et parrainnage dans l'accès à l'Ecole polytechnique" (Sociologie, 2018).
Premier résultat : on a une réseau à composante unique, assez peu clusterisé. La collaboration, c'est ce qui fait l'appartenance au groupe professionnel.
- Appartenir au cluster Ouest signifie gagner plus d'argent de l'activité musicale.
En conclusion : cette opposition artisanat/art montre que le statut d'emploi est un élément majeur de segmentation de cet espace.
Dans l'époque soviétique on voit apparaître un nouveau classement.
- L'élève (Uyronchuk), qui acquiert les ficelles du métier.
- Le conteur professionnel (Chala) qui apprenent des épisodes par cœur.
- Les vénérables (Chon) qui récitent en détail l'épopée.
Ici on a un classement profane qui correspond à la tradition positiviste soviétique.
Concernant le rapport de salut aux sciences, celui-ci est-il lié au dispositif scolaire ? Pas forcément, car 2 jeunes filles témoignent de ce discours chez elles.