Ca s'appelle la patience. Et la bienveillance.
Y'a que les con(plices de violence)s qui y croient, mais quand ils ont du pouvoir, que voulez-vous.
Le JAF a accepté. Tout. Il a même filé ma voiture, mon seul bien, à mon ex, pendant tout ce temps.
"Tu perds du poids, tu redeviens baisable."
"Tu pourrais manger en face de moi, je suis sympa quand même."
"Si t'étais tombée sur un vrai con il t'aurait tuée."
"Tu vas tout perdre."
"Tu veux pas dormir avec moi comme au bon vieux temps?"
Devant les enfants.
Dans l'intérêt des enfants, donc.
Y'a que les con(plices de violence)s qui y croient, mais quand ils ont du pouvoir, que voulez-vous.
Voilà l'accueil que j'aurais reçu si j'avais suivi les bons conseils du médecin etc.
Alors, en mars 2017, j'ai été convoquée à mon tour.
J'ai raconté. Plus de 6heures.
C'était bizarre. Moi, j'avais parlé aux autres forces de l'ordre...
Et puis les psy, ça a un secret pro...
Bizarre.
Non seulement j'avais fait confiance et j'avais tout raconté. Mais en plus, la personne ressource si on me refusait ma plainte était en fait celle qui interdisait qu'on me la prenne. J'avais obligation d'aller voir les collègues de mon ex.
Evidemment, j'ai échoué. Lamentablement.
Mon ex était, et est toujours d'ailleurs, au courant de tout en temps réel. Presque avant moi, voire totalement avant moi parfois. Ce n'est pas à moi de savoir comment.
Pour les associations, pour les juristes, pour tout le monde, c'était évident.
Apparemment, pour aucun décisionnaire dans cette histoire, ça ne l'a été.
A l'arrivée, ce n'est pas une question de principe. Non. C'est notre sécurité qui n'est pas assurée.
Je me souviens même l'avoir dit à l'experte psychologue : "On voudrait nous protéger avec une action en justice, mais on ne va faire que nous exposer à plus de violence et elle sera plus invisible à cause de l'enquête donc je ne pourrai rien faire."