Thread by @SVimaire

Petit #thread sur la dernière étude brandie par les anti-#glyphosate comme une preuve irréfutable qu’ils ont raison et qui indique « 41% d’augmentation de taux de cancer »
#AdorateursDeGaïa

Déjà il faut comprendre que 41% d’augmentation, bah c’est pas +41% de cancers, c’est le taux normal x 1,41, ce qui fait pas grand chose. Même si ça reste significatif.

Ensuite, c’est quoi cette étude et qu’est-ce-qui est testé ? Cette étude teste des expositions longues et sans protection à des doses de #glyphsate extrêmement concentrées. Bien au-delà de ce qu’un agriculteur peut manipuler.

En gros, cette étude teste des cas extrêmes et hautement improbables. Elle le fait d’ailleurs très bien. Le protocole est clair, il n’y a pas grand-chose à redire.

Mais ça ne remet absolument pas en cause les conclusions scientifiques qui nous disent qu’en utilisation respectueuse des normes sanitaires, les risques liés au glyphosates sont infimes (je rappelle que le risque 0 n’existe pas).

En fait, si on menait la même étude avec du sel de table et des doses aussi extrêmes, on arriverait à des risques plus élevés. Pourtant personne ne réclame l’interdiction du sel, probablement parce que personne n’en ingurgite autant. Bah c’est pareil mais avec du #glyphosate.

On a pourtant encore eu droit à des articles de presse du genre « une nouvelle étude prouve que le glyphosate est cancérigène ».
Et encore une fois on fait les mêmes remarques :

- Une étude seule ne prouve rien surtout quand il y a déjà une littérature scientifique dense sur le sujet.
- Il faudrait lire l’étude et ne pas se limiter à quelques citations tronquées.
- Il est urgent que les rédactions de presses engagent des journalistes scientifiques.

Et quand je parle de journalistes scientifiques, je parle de gens qui se soumettent honnêtement au protocole scientifique et pas de gens qui font de l’idéologie en se servant de leur titre comme d’un argument d’autorité. Ceux-là nuisent à la science et à son image.