Les ouvriers des ateliers fermés étaient invités à s’enrôler dans l’armée ou à partir en Province dans d’autres ateliers nationaux
La nuit, on défile aux flambeaux
« Libres demain, ou demain dans les fers » titre L’Organisation du travail , le journal des Ouvriers
(déjà ce lien entre maintien de l'ordre en contexte colonial et politique...)
Alors pourquoi attendre ?
Mais surtout, la nouvelle stratégie du pouvoir est de laisser grossir l’émeute pour l’écraser ensuite, massivement…
Sur une on pouvait aussi lire
« PEUPLE ! N’OUBLIE PAS QUE TU ES SOUVERAIN »
De nombreuses choisissent de rejoindre l’insurrection, surtout dans les quartiers de l’est. d'autres resteront du côté de la répression...
Deux femmes s’y dressent au sommet, défiant les forces de l’ordre
Elles mourront toutes deux… héroïnes oubliées… on ne connaît pas leur nom
Dans l’espoir de calmer l’insurrection, l’assemblée fait voter un crédit de 3 millions pour les pauvres
C’est ne rien comprendre à cette insurrection : répondre par la charité, la philanthropie à une exigence de démocratie sociale
Une délégation est envoyée à Cavaignac.
Réouverture des Ateliers Nationaux
Reconnaissance du droit au travail
Que l’armée soit éloignée de Paris
Que le peuple fasse lui-meme la constitution de la république
Nombreux ont été ensevelis à la hâte dans des charniers improvisés (dont longtemps les habitants se plaignent)
Il y eut sans doute autour de 4000 insurgés morts lors des combats, 1500 abattus sommairement après la fin des combats, alors qu'ils étaient désarmés
Une "république" qui transporte en Algérie nombre d’insurgés arrêtés.
Les décrets liberticides se succèdent.
La police a carte blanche
Bientôt les clubs seront fermés, les journaux interdits.
La journée de travail est rétablie à 12 h.
Le droit au travail supprimé
ne reste qu'une plaque à Mgr Affre...