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En attendant d'en savoir plus les conclusions de l’enquête Mueller (ce thread est à dérouler), Trump va pouvoir s’en donner à cœur joie contre les médias américains, qui ne parlent que de ça depuis mai 2017. Et le pire, c’est qu’il aura raison de le faire.
Dans son courrier de 4 pages adressé au Congrès, le Procureur général William Barr ne cite que deux tentatives - déjà très documentées - d'ingérence russe pendant la présidentielle 2016 : l'Internet Research Agency (la fameuse ferme à trolls) et le piratage du Parti démocrate. 
L'un des fils Trump demande déjà des excuses publiques aux "médias mainstream"
Quant à @ggreenwald, croqué par le New Yorker et le New York Magazine pour avoir été l'un des rares journalistes à pourfendre l'obsession russe, il boit du petit lait (et n'est pas rassuré)
Comme l'écrivait @aaronjmate dans le @mdiplo en déc. 2017, la menace russe a aussi rythmé la vie politique de nos démocraties depuis deux ans. A chaque scrutin, à chaque spasme social, son spectre poutinien. Que dit cette monomanie de nos propres crises ? monde-diplomatique.fr/2017/12/MATE/5…
(Ce qui ne revient pas à exonérer la Russie de toute tentative de manipulation, faut-il le préciser)
Le micro-résumé du rapport Mueller a au moins une vertu : il permet d'expliquer une bonne fois pour toutes que collusion ≠ ingérence
Dans sa chronique du jour, @d_schneidermann parle du "fiasco des médias" dans le Russiagate. Un autre président que Trump aurait-il pu déclencher une telle fixette ? Et l'enquête qui était censée l'abattre va-t-elle lui permettre de gagner en 2020 ? arretsurimages.net/chroniques/le-…
Sur la réalité de l'ingérence russe, une excellente émission de @InvestigationRF ce week-end franceinter.fr/emissions/secr…
